Alors que des gens sortaient d’une soirée, un homme déséquilibré et ivre a tenté de les attaquer en criant «
Allah Akbar » !
Un homme a tenté de s’attaquer à des fêtards en criant « Allah Akbar »
Ce dimanche 19 juillet, vers 7 heures du matin, au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), des gens sortaient d’une soirée qui avait durée toute la nuit dans une salle de réception.
Cependant, un homme, habillé en treillis militaire, armé d’un fusil semi-automatique et d’un sabre, a surgi d’une haie où il s’était caché puis s’est dirigé vers le groupe de personnes en criant « Allah Akbar » !
Heureusement, un des fêtards a eu le réflexe de foncer sur cet individu avec sa voiture afin de protéger ses amis, ensuite quelques personnes du groupe lui ont sauté dessus pour le désarmer et le frapper.
L’homme en treillis, ivre, a été sonné par le choc mais n’a pas été blessé. La police est rapidement arrivée sur place pour l’interpellé a découvert un sabre et un fusil semi-automatique chargé et prêt à servir…
Il a été placé en garde à vue pour violences volontaires avec arme, menaces avec arme, détention, port et transport d’arme puis une perquisition a eu lieu à son domicile où deux autres fusils ont été retrouvés.
L’affaire n’est pas considérée comme un acte terroriste !
La police judiciaire a pris en charge cette enquête qui n’a pas été transmise au parquet anti-terroriste car selon le parquet de Bobigny: « Il a certes crié Allah akbar, mais n’a aucun antécédent judiciaire inquiétant et on n’a rien trouvé d’autre pour l’instant pouvant laisser penser à une radicalisation.
On reste sur une affaire de droit commun car on se trouve face à quelqu’un de perturbé sur fond de très forte alcoolisation.
Mais il n’en restait pas moins dangereux. Car une cartouche était chambrée dans son fusil semi-automatique« .Selon les témoignages du groupe de fêtards, l’homme avait déjà fait des apparitions au cours de la soirée, notamment lorsqu’un premier groupe de convive avait quitté la salle de réception de l’hôtel Ibis durant la nuit, il avait menacé l’un d’eux avec un sabre. Puis il a récidivé vers 6 heures, lorsqu’un autre fêtard avait aussi décidé de rentrer chez lui.
Un témoin de la scène a confié: « On a cru qu’on allait mourir, si on n’était pas intervenus nous-mêmes, on ne sait pas ce qui aurait pu arriver ».
L’enquête déterminera le profil de cet homme et surtout ses motivations pour avoir agi de la sorte…
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