En Seine-et-Marne, à Chelles, une enseignante remplaçante s’est acharnée sur son élève, âgé de 8 ans.
Dans la cour de récréation, sous les regards d’autres écoliers, elle a roué de coups le petit garçon.
Le petit garçon est sous le choc
Mardi 3 mars, une enseignante vacataire a frappé son nouvel élève de 8 ans, sous les yeux de ses camarades de l’école élémentaire Pierre-et-Marie-Curie à Chelles.
Le petit garçon, sous le choc, n’a même pas réussi à expliquer ce qu’il s’était passé à ses parents. C’est sa mère, révoltée, qui a dévoilé que les seuls mots que son fils avait pu prononcer étaient : « J’ai eu très peur de la maîtresse. Ses yeux allaient sortir de sa tête ». Ce sont les camarades de classe du petit garçon, choqués, qui ont raconté la scène aux parents, à la sortie de l’école.
Selon une amie de la victime, l’enseignante a tiré l’oreille et le pull. Elle l’a attrapé et l’a mis dans un coin avant de lui donner des claques et des coups.
Les écoliers ont défendu leur camarade
Encore une fois, ce sont les écoliers qui « ont sauté sur la maîtresse et lui ont dit d’arrêter ». Ce sont aussi eux qui ont emmené la victime aux toilettes pour tenter de le soigner.
Puis la remplaçante a demandé aux élèves qui venaient d’être témoins de la scène violente de remonter dans la salle de classe. « Elle leur a dit qu’elle n’allait pas dormir de la nuit à cause de ce qui s’était passé. Elle a ajouté que c’était de la faute de l’enfant, qu’il l’avait cherché », détaille la mère de l’amie de la victime au Parisien.
La mère du petit garçon, scandalisée a affirmé qu’elle porterait plainte le lendemain de l’agression.
L’inspection académique fait face à la colère des parents
L’inspection académique a confirmé l’agression, et n’a pas cherché à cacher sa gravité. Elle a immédiatement mis fin au contrat de l’intérimaire, qui venait d’être recrutée et était encore en période d’essai.
Après cet incident, l’inspection académique doit désormais faire face à la colère des parents d’élèves qui s’interrogent sur la qualité des contrôles des candidatures des professeurs vacataires. Pour se défendre, l’inspection répond : « Nous vérifions le niveau d’études et on demande un extrait de casier judiciaire. Les choses sont vérifiées. Ce genre de faits est extrêmement rare« .
L’établissement scolaire condamne ce comportement : « Elle a maltraité un enfant. C’est inacceptable ». Et prévoit l’ouverture d’une cellule psychologique pour les enfants et les adultes qui le souhaitent.
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