Sandrine Bonnaire avait endurée de graves blessures il y a 20 ans, sous les coups de son ex-compagnon.
A 52 ans, elle nous raconte ce traumatisme dans le nouvel ouvrage de Catherine Ceylac » À la vie, à l’amour ».
L’actrice nous raconte l’histoire terrible d’une période de sa vie, lorsqu’elle s’est fait rouer de coups par son compagnon de l’époque.
Dans les années 2000 elle veut rompre avec son compagnon, elle raconte : « Ça n’allait plus, nous savions que c’était la fin.
Il s’est installé chez moi, je lui ai demandé de partir. J’ai été sympa, j’ai tout fait pour qu’il s’en aille le plus confortablement possible ».
Sandrine Bonnaire, victime de violences conjugales
Mais lorsque Sandrine Bonnaire lui parle de son souhait de rupture, son ex-compagnon entre dans une colère noire.
L’actrice se rappelle : « Il m’a strangulée, je suis tombée dans les pommes, et je me suis réveillée avec une triple fracture de la mâchoire et huit dents cassées.
À l’époque, on a parlé d’agression et je n’ai pas osé dire que c’était un homme que je connaissais.
(…) Je n’ai pas porté plainte tout de suite parce que, sur le coup, il m’a dit que j’étais tombée.Je n’y croyais pas vraiment.
Mais je n’avais pas non plus envie de croire qu’il m’avait violentée »
A l’époque, sous le choc, elle dit qu’elle a été agressée par plusieurs inconnus dans Paris. Elle maintiendra cette version pendant plus de 10 ans. Mais avec le recul, Sandrine Bonnaire, se rend compte que cet homme est en proie à de nombreux démons : « J’ai vu qu’il n’allait pas bien, et c’est précisément pour cela que j’ai commencé à m’intéresser à lui ».
Sandrine Bonnaire raconte son calvaire
Plusieurs mois plus tard, elle a toujours le visage « détruit« . C’est alors que son ami Jacques Dutronc lui conseille de consulter un chirurgien. C’est le drame pour l’actrice, le verdict est lourd : elle doit se faire opérer de la mâchoire, se faire insérer deux plaques en titane et suivre de nombreuses séances de rééducation du visage.
C’est à ce moment qu’elle prend conscience qu’elle n’a pas été victime d’une simple chute… « À la fin de la consultation, ce médecin m’a certifié que j’avais été frappée, que je n’étais pas tombée. Tout s’est éclairé. J’ai porté plainte« .
Son agresseur a été condamné à deux ans de prison et une amende… Mais 20 ans après, la douleur est toujours présente.
A lire aussi :