Lors de son intervention télévisée, Emmanuel Macron a annoncé l’instauration d’un couvre-feu dans de nombreuses métropoles.
Une mauvaise nouvelle pour les restaurateurs. Le chef étoilé Michel Sarran lance un cri d’alarme au gouvernement.
Couvre-feu : une situation difficile pour les restaurants
Restaurants et bars sont très touchés par la crise sanitaire, tout particulièrement dans les grandes villes comme Paris, Lyon ou Marseille.
Samedi 17 octobre à minuit, un couvre-feu sera mis en place dans plusieurs métropoles dont Paris, Toulouse, Lyon, Marseille et d’autres. Il sera interdit de sortir, sauf exception, entre 21h et 6h.
Les restaurants baisseront donc le rideau le soir : une catastrophe pour tous les restaurateurs et chef.
Philippe Etchebest avait déjà manifesté son mécontentement face aux lois actuelles.
Hier, c’était son compère de Top Chef, Michel Sarran, qui lançait un cri du cœur. Invité à s’exprimer par BFMTV, il explique, très en colère, pourquoi la situation est critique pour les restaurateurs.
? « Pourquoi nous ? On ne peut pas survivre, ce n’est pas possible »
➡ En colère, le chef étoilé Michel Sarran craint « une mort annoncée » des restaurants pic.twitter.com/MKh7tHLBUS
— BFMTV (@BFMTV) October 14, 2020
ADVERTISEMENT
« Je peux vous dire qu’être restaurateur en 2020, quand vous avez passé une vie à construire, partant de rien, de petites maisons et que là, elles sont… c’est voué à la catastrophe quoi. C’est vraiment très dur parce qu’on nous parle d’aides, mais le chômage partiel, ce n’est pas une aide totale ».
Il détaille ensuite les différentes charges qui pèsent sur le métier :
« Nous, on a les cotisations sociales, on doit continuer à payer les congés payés sur ce chômage partiel, il y a les frais fixes, etc. donc ce n’est pas vrai. On n’est pas à zéro, on va avoir des frais qui ne sont pas remboursés ».
Michel Sarran dénonce une « mort annoncée » pour les restaurants
Le chef toulousain (ville où le couvre-feu est aussi instauré) exprime sa grande inquiétude :
« On a déjà fermé deux mois. On nous demande de fermer un mois, voire un mois et demi de plus. C’est plus de l’agonie, c’est de la mort annoncée et je ne comprends pas. Moi, je veux bien que le peuple fasse des efforts, mais que tout le peuple fasse des efforts, pas une seule profession. Ça, ça me semble illogique, ça ne me semble pas équitable ».
Comme beaucoup de Français, Michel Sarran a pointé du doigt de nombreuses autres situations à risque :
« Les transports en commun, les grandes surfaces… pourquoi nous ? ».
Avant de conclure : « On ne peut pas survivre, c’est pas possible ».
À lire aussi :