Ne pas respecter son rythme naturel de sommeil peut influencer notre façon d’être avec les autres.
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Tout le monde possède une horloge interne, c’est à dire un rythme de sommeil qui lui est propre. Cela s’appelle scientifiquement le chronotype, qui est notre capacité à nous lever tôt le matin ou à nous coucher tard le soir.
On peut répartir l’être humain en trois catégories : les hiboux – qui sont en pleine forme la nuit, les alouettes – qui sont opérationnelles dès l’aude et les diurnes qui sont entre les deux.
Venir perturber ce rythme naturel serait, selon la science, dangereux pour notre santé mentale.
Ne pas respecter son chronotype serait dangereux pour son mental. Le fait d’aller contre sa nature joue un rôle sur notre façon de nous comporter avec les autres.
Selon l’étude, ne pas aller dormir quand on se sent fatiguer, impacterait de façon négative nos valeurs sociales. « Des recherches suggèrent que vous êtes plus enclin à adopter un comportement contraire à l’éthique et déviant, comme être méchant, intimider vos collègues ou falsifier des reçus » a expliqué fin mai dernier la journaliste scientifique Linda Geddes.
D’autre part, des nuits de moins de 6 heures diminue le taux de glucose dans le cortex cérébral, région du cerveau responsable du contrôle de soi-même.
Dans notre société, les alouettes sont reines. Depuis l’école, jusqu’au monde du travail, la société encourage la population à se lever tôt.
Pour Linda Geddes, il serait temps de se rebeller contre cet ordre établi : « Ce serait un moyen d’égaliser les chances, d’améliorer la productivité de tous et l’humeur de chacun. Une telle approche pourrait créer un cadre de travail plus harmonieux et plus moral ».
Une révolution qui permettrait de préserver la santé mentale des hiboux.
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