Lorsque les
policiers sortent de leur formation, ils sont souvent envoyés dans les grandes villes ou banlieues alors que ces endroits ne sont pas du tout familiers pour eux…
Le ministre de l’Intérieur ne veut plus de jeunes policiers à Paris et en banlieue
Gérald Darmanin a déclaré ce mercredi: « On ne peut plus envoyer de jeunes policiers sortant de leur terroir à Paris ou en proche banlieue, dans des conditions de violence bien plus élevées que ce qu’ils ont connu, sans davantage de formation.
Ils ne sont pas toujours prêts au maintien de l’ordre.
Ils doivent parfois acheter eux-mêmes en grande surface un casque de protection ou leur propre caméra piéton ! ».
Des mesures plus logiques venant de l’IGPN
Le ministre de l’Intérieur a continué en disant: « Ce n’est donc pas qu’une question de schéma de maintien de l’ordre et de technique d’interpellation, c’est aussi des policiers qui doivent être davantage formés, mieux équipés et dont une partie de la mission, désormais, même lorsqu’ils font de la voie publique, consiste à faire du maintien de l’ordre.
La crise violente dite des « gilets jaunes » a bousculé les habitudes.
Le ministère doit s’adapter ».
Gérald Darmanin a ajouté que lorsque l’IGPN propose une sanction administrative, l’autorité hiérarchique dispose d’un mois pour répondre et donner une suite, soit en appliquant la sanction, soit en justifiant son refus. Dans les cas les plus graves, en cas de désaccord sur les suites à donner, c’est à l’autorité ministérielle de trancher, une question de bon sens selon lui.
Le métier de policier est donc en pleine révolution, ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle pour les forces de l’ordre et la population qui, on l’espère, retrouvera confiance en ses gardiens de la paix…
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