La rentrée des classes le 11 mai inquiète bon nombre de parents.
Pourtant, plusieurs associations de pédiatres sont favorables à ce retour à l’école, sous certaines conditions.
Plusieurs associations de pédiatres sont favorables au retour à l’école
Les enfants sont invités à reprendre l’école le 11 mai, en dépit du coronavirus et une éventuelle deuxième vague de contaminations. Malgré les craintes des parents et une organisation difficile pour le gouvernement, les associations de pédiatres estiment qu’un retour à l’école est souhaitable, à condition de respecter des mesures barrières, adaptées selon les âges.
L’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) et le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), assurent dans un communiqué commun que « le port d’un masque dans les crèches, les écoles maternelles et primaires pour les enfants sans pathologie sous-jacente grave n’est ni nécessaire, ni souhaitable, ni raisonnable ».point 318 |
Ils jugent néanmoins que « le port de masque pour les adolescents ainsi que pour les adultes en charge d’enfants peut être envisagé ».point 120 | 1
Ces instances poursuivent avec des chiffres : « Les données pédiatriques disponibles sont rassurantes : depuis le début de l’épidémie en Europe, peu d’enfants ont été touchés et les formes sévères ont été exceptionnelles.point 331 |
Ce virus et cette maladie épargnent en grande partie les enfants.point 56 | Les facteurs de division du risque par rapport aux adultes sont de l’ordre de 1/10 000 pour les décès, de 1/1 000 pour les formes graves, 1/100 pour les hospitalisations ».point 205 | 1
« Contrairement aux situations observées avec de nombreux virus respiratoires, les enfants sont moins souvent porteurs du Sars-Cov-2 que l’adulte. Les données disponibles sur la contagiosité des enfants entre eux et vers les adultes sont rassurantes, en particulier en ce qui concerne les jeunes enfants », concluent l’AFPA et le GPIP.
Qu’en est-il des enfants atteints de maladies chroniques ?
En ce qui concerne les enfants atteints de maladies chroniques, la Société française de pédiatrie (SFP) et d’autres sociétés de spécialités pédiatriques écrivent dans un communiqué : « Différer ce retour apparaît sans avantage pour la prise en charge de leur maladie.point 322 |
La poursuite d’une scolarisation à domicile ne peut concerner que quelques cas particuliers, sur avis du médecin référent ».point 115 | Selon elles, le retour à l’école des enfants atteints de maladies chroniques doit être « favorisé ».point 313 | 1
Malgré tout, elles poursuivent en expliquant que ces enfants « doivent bénéficier de protections renforcées lors du retour en milieu scolaire », en appliquant « avec une vigilance particulière » les « mesures barrières et les mesures d’hygiène recommandées pour l’ensemble des enfants ».
En revanche, les spécialistes assurent que « les enfants en situation de grande vulnérabilité du fait de pathologies rares et graves nécessitent des mesures particulières à discuter au cas par cas en lien avec l’équipe médicale qui les suit ».
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