Megan Nash est la mère d’un petit garçon âgé de 15 mois nommé Asher.
Lorsqu’elle décide d’envoyer des photos de lui à une agence de mannequinat, la directrice lui annonce qu’elles ne seront pas présentées à son client, la marque de prêt-à-porter OshKosh, car celle-ci n’a pas spécifié rechercher des « bébés handicapés ». Asher est en effet atteint de trisomie 21.
La jeune maman âgée de 27 ans refuse d’en rester là : « Ma première pensée a été comment peut-elle savoir qu’ils ne recherchent pas d’enfants handicapés s’ils n’ont pas vu sa photo ? » Elle postera alors des photos de son fils sur différents réseaux sociaux, et notamment sur la page Facebook « Changing the Face of Beauty ».point 447 |
Elle explique : « Je veux qu’on sache qu’ils ne sont pas simplement une mode qui passe et qui revient, mais qu’ils sont là et qu’ils vont y rester.point 133 | »point 137 | 1
Les photos deviennent vite virales, et font leur chemin jusqu’à la marque OshKosh. Mais Megan Nash a voulu s’assurer que la marque américaine rencontre son fils, qu’ils décident en le voyant s’il serait le mannequin parfait pour leur campagne, et non qu’ils se basent sur le buzz de l’affaire.
Finalement, le 5 décembre dernier marquait le lancement de la nouvelle campagne publicitaire de OshKosh. Un cliché de Asher, dans un pyjama à carreaux rouge et noir, est diffusé sur Internet par la marque, s’attirant de nombreux commentaires positifs. Megan Nash, elle, peut être fière de cette victoire.