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Région parisienne: un contrôle dégénère, la police pointé du doigt par le maire


Un supermarché de Nanterre en région parisienne a pris feu dans la nuit du 9 mai.

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Selon le maire, Patrick Jarry, cet incident fait suite à une intervention musclée de la police sans raison apparente. Des vidéos ont été publiées sur les réseaux sociaux en ce sens.

Plutôt dans la soirée, quelques heures avant l’incendie, une brigade de la police nationale aurait « procédé à des tirs de grenades lacrymogènes devant plusieurs commerces alimentaires encore ouverts » et ce de « manière incompréhensible » selon la municipalité de Nanterre.

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Une intervention de la police qui tourne mal

Le secteur de la ville et ses commerces étaient très fréquentés, notamment par des familles.point 119 | C’était presque l’heure de la rupture du jeûne du Ramadan ce qui explique la forte influence.point 211 |

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Et selon le maire de Nanterre Patrick Jarry « cet usage de grenades lacrymogènes est apparu totalement disproportionné ».point 111 | Le maire DVG (assimilé PCF) a réclamé à Didier Lallement, préfet de Police de Paris, qu’une enquête soit rapidement ouverte.point 228 | 1

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Les réseaux sociaux ont fait état de nombreuses tensions entre la police et les habitants du quartier. L’élu local demande même à ce que cette brigade départementale n’intervienne plus dans sa commune pour l’instant.

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«Depuis le début du confinement, les 1.500 à 2.000 contrôles effectués par les effectifs de police du commissariat de Nanterre se sont plutôt bien passés et sans incident notoire à déplorer, mais il faut constater que les interventions de cette brigade départementale placée sous l’autorité directe du Préfet de police de Paris dégénèrent trop souvent» a déclaré le maire de Nanterre au Parisien

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Dans la nuit qui a suivi le supermarché situé sur la même avenue que l’intervention de la police a été incendié. Les pompiers ont pu maîtriser le feu en moins d’une heure et aucun blessé n’a été a déploré. La piste criminelle est privilégiée mais reste à confirmer.

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Patrick Jarry a également condamné cet acte mais ne doute pas du lien entre l’incendie et les tirs de grenade lacrymogènes. « Je condamne cet acte criminel, rien ne peut le justifier » a-t-il déclaré dans un communiqué.

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