L’allergie est une maladie commune.
En Amérique seulement, selon le site fightthecauseofallergy.org, environ 60 millions de personnes souffrent d’allergie. Les plus communes sont la rhinite allergique (rhume des foins), l’allergie alimentaire et la dermatite atopique.
Cependant, il existe une allergie rare et létale, l’anaphylaxie. Les statistiques montrent, selon aaaai.org , les taux de mortalité étaient entre 0,25% et 0,33% parmi les hospitalisations avec l’anaphylaxie comme diagnostic principal. Son déclencheur commun est la nourriture. Même si les chances de mourir sont minimes, mourir avec des cacahuètes n’est pas une façon élégante de s’en aller.
Lia Sommer, 15 ans, a une allergie anaphylactique, et l’arachide est numéro un sur sa liste d’allergènes.
C’était son premier jour au lycée, une période assez excitante pour rencontrer de nouveaux amis, apprendre de nouvelles choses, et découvrir le nouveau monde entier devant elle. Malgré la nouvelle expérience, elle est toujours consciente de sa maladie.
Alors, tout d’abord, elle s’est assurée que cela ne gâcherait en rien son excitation.
Le premier endroit à vérifier était la cafétéria de l’école. L’exposition la plus légère aux arachides pourrait signifier fatale pour Lia.
On lui a dit que la salle à manger n’utilisait pas de cacahuètes. Ce sont des protocoles scolaires standards pour éviter la consommation accidentelle d’enfants allergiques. Ils vendaient uniquement des sandwichs de beurre de cacahuètes et confiture préemballés.
Lia soupire de soulagement. Elle était en sécurité.
Au cours de cette première semaine, Lia a eu le sandwich à la dinde. Il était sans cacahuètes. Donc la semaine suivante, elle a commandé le même sandwich au pesto. C’était différent. Avec ses épisodes passés, Lia pouvait instantanément détecter en une seule bouchée si un allergène était dans sa nourriture.
« J’ai pris une bouchée, et je pouvais sentir ma gorge se refermer un peu, » dit-elle. Elle s’est immédiatement rendue à la clinique de l’école en espérant qu’elle leur ferait administrer de l’épinéphrine et qu’elle empêcherait les symptômes de suivre son cours normal.
Mais au lieu de lui donner un Epi-Pen tout de suite, l’infirmière lui a suggéré de prendre du Benedryl en espérerant que les symptômes se calment.
Mais Lia en connaît un rayon sur ses réactions allergiques. Les antihistaminiques cacheraient seulement en apparence ses symptômes. Avec ses expériences passées, la réaction anaphylactique continue dans son système causant des difficultés à respirer plus tard.
Elle ne peut pas se permettre d’attendre que ses symptômes s’aggravent. Pas encore.
Lia a appelé sa mère, Lonnie, pour qu’elle puisse parler à l’infirmière et lui dire de lui donner un Epi-Pen immédiatement. Lonnie a parlé à l’infirmière. On ne sait pas si Lia a reçu Epi-Pen après l’appel, mais Lonnie s’est assurée que Lia serait rapidement transportée à l’hôpital en ambulance, elle-même allait retrouver sa fille là-bas.
À la surprise de Lonnie, Lia est arrivée seule en ambulance. Aucun membre du personnel de l’école n’a accompagné sa fille mineure.
« Je suis horrifié et attristé par le manque total de bon sens et de compassion qui a précédé cette décision », a déclaré Lonnie avec fureur.
L’école a publié une déclaration dans laquelle elle admet que la cantine a imprudemment substitué l’un des principaux ingrédients du pesto, à savoir les noix de pin avec des cacahuètes. Cependant, ils affirment leur confiance en l’infirmière scolaire et son diagnostique, qui était approprié et conforme aux protocoles du district selon eux.
Néanmoins, ils ont présenté des excuses à la famille Sommer et ont pris en charge toutes les factures d’hôpital.
Cet événement malheureux aurait pu être fatal sans la présence d’esprit de Lia. Dès que possible, nous devrions enseigner à nos jeunes comme Lia ce qu’il faut faire face à des situations d’urgence similaires, comme Lonnie avec Lia.
Ils risqueraient alors moins d’être la victime d’une mauvaise décision d’un adulte. Si Lia avait accepté de prendre du Benadryl comme proposé par l’infirmière et n’avait pas appelé immédiatement sa maman, elle aurait pu faire face à des problèmes bien plus sérieux.
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