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Racisme et violences policières : La fresque en hommage à Adama Traoré suscite la polémique


Une fresque à Stains inaugurée en présence du maire “contre le racisme et les violences policières”, représentant les visages d’

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Adama Traoré et de George Floyd, a suscité la colère d’un syndicat de police, qui appellait à manifester devant lundi 22 juin.

Une fresque contre le racisme et les violences policières

La fresque inaugurée à Stains, a été réalisée par un collectif d’artistes locaux.point 242 |

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La fresque représente les visages de George Floyd, mort lors de son interpellation aux États-Unis et d’Adama Traoré, jeune homme noir mort en juillet 2016 après son interpellation par les gendarmes à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise).point 298 |

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Sur fond bleu avec des nuages, une phrase les surplombe: “Contre le racisme et les violences policières.point 91 | point 94 | 1

L’œuvre, rue Pierre de Geyter à Stains, a été inaugurée jeudi 18 juin par Azzédine Taïbi, le maire de la ville, en présence du collectif  « La vérité pour Adama.point 246 |

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 « Cette fresque est une expression artistique et pacifiste, en soutien et hommage à toutes les victimes de l’injustice », a-t-il affirmé, estimant qu’il fallait « dénoncer les comportements inadmissibles de certains policiers qui outrepassent leurs droits.point 248 |

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 »point 4 | 1

 

Une fresque qui déplait aux forces de l’ordre

Trois jours après l’inauguration de la fresque, les policiers appelaient déjà à un rassemblement devant l’oeuvre ce lundi 22 juin.point 267 |

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Pour eux, il s’agit d’une “ultime provocation par un élu de la République qui stigmatise les policiers”, a dénoncé le syndicat Alliance 93 sur les réseaux sociaux, qui appelle à une “mobilisation” devant la fresque, lundi après-midi et demande “que la phrase soit repeinte”.point 254 | 1

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 Cet appel a entraîné une réponse de la part du comité Adama, qui a également appelé à se rendre sur les lieux. “Effacer mon frère, recouvrir son visage, c’est nier son existence. (…) C’est profaner nos morts”, s’est insurgée samedi Assa Traoré dans une vidéo en ligne.

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Le maire de Stains, craint les débordements. “Cet appel au rassemblement est une menace à l’ordre public que je ne peux tolérer”, a réagi dimanche M. Taïbi, faisant part de ses “inquiétudes quant aux risques de débordement”. 

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