Ce petit parti n’aura pas d’eurodéputé mais a obtenu un score inattendu de 2,4%.
Le parti animaliste a étonné tout le monde avec 2,4 % des suffrages lors du vote pour les élections européennes de 2019. Un perfomance surprenante qui hisse cette « petite » liste au même niveau que l’UDI de Jean-Christophe Lagarde, juste derrière le Parti communiste (2,6%) ou « Génération.s », de Benoît Hamon (3,2%).
Avec ses faibles moyens, le parti avait donné un mode d’emploi à ses militants pour imprimer eux-mêmes des feuilles A4, par crainte de ne pas avoir suffisamment de bulletins à mettre dans les bureaux de vote.
Le bulletin doit être imprimé en A4 orientation paysage, en couleur si possible, sur une feuille blanche, papier 70 g/m² si possible.
➡️ https://t.co/EeqnBrBb7x pic.twitter.com/VbFnHAE3SWADVERTISEMENT — Parti animaliste (@PartiAnimaliste) 24 mai 2019
Qu’est-ce que ce parti animaliste ?
Lancé il y a près de deux ans, le 14 novembre 2016, le parti animaliste se définit comme « un parti politique qui reconnaît une place centrale à la question animale ».
Pour ce parti, le sort des animaux « doit se résoudre sur le plan sociétal ». Des célèbrités ont soutenu cette liste : Laurent Baffie, Sylvie Rocard et sans surprise Brigitte Bardot. « Je ne sais plus quoi dire de la politique, ils ne font rien pour les animaux » déclarait l’ex-actrice dans sa vidéo de soutien au parti animaliste :
Le clip de soutien de Laurent Baffie :
Que propose ce parti ?
Quelques propositions du parti animaliste :
- Créer un statut juridique européen à part entière pour les animaux terrestres et aquatiques
- Inciter l’ONU à adopter une Déclaration universelle des droits des animaux
- Mettre fin aux dérogations de type tauromachie, foie gras…
- Permettre à la Cour de justice de l’Union européenne de prendre en compte les préjudices subis par les animaux
- Mettre en place une vidéosurveillance systématique dans tous les lieux de type abattoirs, bateaux de pêche, laboratoires, zoos, delphinariums, animaleries, arènes…
- Interdire les ports européens au transit de baleiniers
- Encourager la création de réserves naturelles de très grande échelle dans les pays en développement
- Programmer l’arrêt progressif des subventions aux élevages intensifs ou industriels
- Instaurer un moratoire sur les élevages d’insectes à des fins d’alimentation animale ou humaine
- Interdire d’élever les veaux en batterie
- Interdire les manipulations douloureuses et les actes chirurgicaux sans anesthésie
- Abolir immédiatement les pratiques de chasse les plus cruelles
- Soutenir une interdiction européenne de la détention d’animaux dans les cirques
- Favoriser le « tourisme vert »
- Encadrer l’usage des drones en milieu naturel de façon à ne pas perturber les animaux sauvages
- Soutenir le développement des méthodes de recherche non testées sur des animaux
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