Le ministre de la Santé a fait un point sur la situation sanitaire en France…
Que faut-il retenir de la conférence de presse d’Olivier Véran ?
Ce jeudi 11 février, Olivier Véran a pris la parole pour faire un état des lieux de l’épidémie de coronavirus qui frappe toujours autant la France.
Le ministre a commencé en expliquant que le variant britannique est responsable d’une infection sur 5 à une infection sur 4 en France. Olivier Véran a déclaré: « chaque semaine que nous gagnons sur ce variant est une semaine de respiration pour le pays. Nous espérons gagner assez de temps pour éviter un confinement » avant de dire qu’il représente désormais 20 à 25% des infections en France désormais.
Il a continué en disant que les variants sud-africain et brésilien sont plus contagieux et qu’ils pourraient provoquer des réinfections du virus, grâce à une capacité du virus à échapper aux anticorps développés par un malade contaminé par un virus classique.
Olivier Véran a ajouté que ces deux variants étaient moins sensibles face à certains vaccins disponibles tout en précisant qu’ils circulent moins en France métropolitaine: « la diffusion des variants sud-africain et brésilien n’est pas encore inéluctable en France« .
Les variants sud-africain et brésilien sont de plus en plus présents sur le territoire…
Olivier Véran a confié: « 17. 000 tests positifs, la proportion de virus qui évoque des mutations qui correspondent aux variants sud-africain et brésilien a augmenté.
Elle serait de 4 à 5 % à l’échelle du pays mais leur diffusion est très inégale en France : en Dordogne, par exemple, près de 40 cas ont été diagnostiqués sur les quatre derniers jours…
Le ministre de la Santé a aussi alerté qu’en Moselle, la situation était inquiétante car près de 300 cas de variants sud-africain et brésilien ont été diagnostiqués dans le département, sur des personnes qui n’ont pas voyagé. Il a ajouté que l’incidence générale y est aussi plus élevée que dans le reste de la région Grand Est: « nous n’avons pas encore d’explication sur la dégradation de la situation ».
Olivier Véran a conclu en expliquant: « la situation est fragile, incertaine mais sous contrôle« .
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