Personne ne peut nier le grand succès du pays hôte de la coupe du Monde de football 2022.
Plusieurs pays ont critiqué l’impact humain de cet événement sur la compétition en général ! Mais le Qatar gagne sans doute !
L’attaquant anglais Gary Lineker, a dit en 1990 que l’Allemagne n’est plus vainqueur fatal des grands affrontements footballistiques. La finale de la Coupe du Monde au Qatar était un vrai succès. Un spectacle formidable offert le dimanche 18 décembre, l’équipe emmenée par Lionel Messi a gagné la finale, l’Argentine championne du monde. Organisation d’un championnat mondial de football grandiose.
En 2008, le Qatar s’est lancé dans l’aventure d’une candidature au Mondial.
Après 14 ans, ce petit pays récolte finalement ses centaines de milliards de dollars d’investissements dans le football international.
La finale de dimanche, des grandes stars mondiales du ballon rond se sont affrontées : Kylian Mbappé et Lionel Messi, des joueurs vedettes du PSG (Paris Saint-Germain).Avec l’entrée de l’émirat dans le business du foot, aujourd’hui le Qatar, brille comme l’organisateur d’un méga-show sportif bien huilé où différentes équipes du monde entier sont venues avec les supporteurs de tous les pays ! Tous arrivent à cohabiter et ce grâce à un compromis entre le cahier des charges de la FIFA et les symbolismes arabes.
Aux yeux du monde arabe, le Qatar a permis de se poser en rival de tous les pays occidentaux comme hôte d’une compétition sportive assez grande, fût aussi accueillante et tout en étant solidaires avec les Palestiniens.
Tout cela ne peut jamais masquer les différentes faces sombres d’un Mondial aberrant. Plusieurs soupçons de corruption et d’atteintes aux droits de l’homme. Des centaines d’accidents de travail mortels aux chantiers de construction sans oublier les mains d’œuvre étrangères sous-payées et invisibles aux médias. Sous cet angle, tout est sombre et incertain.
Sans oublier de mentionner l’enquête judiciaire ouverte pour « corruption active et passive » concernant l’attribution du Mondial à l’émirat.
Tous les regards ont convergé vers Doha dimanche le 18 décembre, cette attention ne doit jamais faiblir. Une vigilance continue doit s’établir sur l’usage des richesses des dirigeants sur le plan sportif.