Le parc à thème du Puy-du-Fou organise de nombreux spectacles où les animaux sont très présents.
Le journaliste Hugo Clément a enquêté : quatre employés dénoncent des actes de maltraitances animales.
Des témoignages glaçants au Puy-du-Fou
C’est dans une vidéo de Sur le Front, l’émission du journaliste engagé pour la cause animale, que ce dernier va à la rencontre de quatre salariés du parc, qui raconte des scènes horribles. Parmi elles, un agneau placé vivant dans un congélateur, des chevaux battus, des chats utilisés comme appâts pour les rapaces… entre autres actes infâmes.
Quatre anciens employés du Puy du Fou accusent le célèbre parc situé en Vendée de nombreuses maltraitances contre des animaux utilisés durant les spectacles et contre des chats.https://t.co/elRcVyBLUo@francetvslash #SurLeFront
ADVERTISEMENT — Hugo Clément (@hugoclement) December 16, 2020
Une employée raconte même l’abattage d’un daim qui s’était échappé d’un enclos en 2017. « Il a reçu trois balles dans la tête » explique-t-elle, avant d’avouer que le corps a été récupéré pour être mangé : » Ils l’ont découpé et après nous avons fait un barbecue avec.«
Un homme travaillant au Puy-du-Fou raconte lui avoir dû tuer lui-même un mouton car les produits pour l’euthanasie étaient trop chers. « Je l’ai étranglé » dit l’employé.
Un autre raconte que des chats, portant des colliers, étaient utilisée pour servir de repas aux rapaces, très présents dans les spectacles.
Le président de l’association du Puy du Fou dément
Nicolas de Villiers, le président de l’association du Puy-du-Fou, s’est justifié de plusieurs manières face à ces témoignages.
Il évoque d’abord de « erreurs de recrutement » face aux violences de cavaliers avec leurs cheveux. Il a également réagi sur l’usage de tranquillisants pour les dromadaires, indiquant qu’ils n’étaient plus utilisés.
Il dément d’autres allégations, telles que l’usage de tir de fléchettes sur des tigres, ou de bâton électrique pour dresser les bœufs.
Nicolas de Villiers a envoyé une lettre à Hugo Clément où il estime que cette enquête n’a qu’une seule visée, « jeter l’opprobre sur tout notre travail« .
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