L’usine de production de masques située à Plaintel dans les Côtes d’Armor en
Bretagne, a fermée en 2018. Le propriétaire, le groupe américain Honeywell, a délocalisé le site en Tunisie. Mais alors que la France doit faire face à une pénurie de masques en pleine épidémie de coronavirus, cette usine aurait pu être d’un grand secours. L’ancien directeur essaye par tous les moyens de relancer la production des masques et ce mercredi, Emmanuel Macron a déclaré qu’il était favorable à la réouverture du site et prêt à passer commande, lors d’une visite dans le Finistère.
L’usine de production de masques de Plaintel reçoit le soutien d’Emmanuel Macron
Le président de la République a indiqué aux journalistes lors de sa visite en Bretagne que l’État est prêt passer une commande de masques auprès de l’usine de Plaintel qui souhaite relancer sa production sur le territoire français.
La région Bretagne et le département des Côtes d’Armor avaient déjà appelé à plusieurs reprises le gouvernement français et l’Europe à passer leurs commandes de masques auprès de l’usine bretonne.
La réponse d’Emmanuel Macron est donc une bonne nouvelle.« Sacrifiée » en 2018, l’usine bretonne de masques peut-elle ressusciter ? https://t.co/Zp7qUqdi5W
— 20 Minutes (@20Minutes) April 2, 2020
Cela fait déjà quelques temps que le président de la République indique qu’il souhaite une relocalisation de certains produits dont les masques de protection qui manquent cruellement en ce moment. Emmanuel Macron estime que «plusieurs millions de masques grand public (…), à capacité de filtration très élevée», homologués par l’Afnor, pourront être produits chaque semaine en France.
L’usine bretonne de Plaintel pourrait donc contribuer à cette production de masques dont la France à tant besoin.
Cependant, lors de sa fermeture il y a deux ans, toutes les machines ont soient été détruites ou envoyées en Tunisie lors de la délocalisation du site.
De plus, les anciens bâtiments qui abritaient l’usine ont été vendus. Selon l’ancien directeur de l’usine, Jean-Jacques Fuan, qui est à l’origine du projet de réouverture du site, il faudra 18 mois pour pouvoir relancer la production de masques.Ce dernier compte sur le soutien de l’État «pour garantir l’avenir d’un tel site».
C’est en tout cas la promesse d’Emmanuel Macron.
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