Incarcéré depuis six semaines, Patrick Balkany, 71 ans demande sa libération aux juges, en raison de son « âge » et de son « état de santé ».
Le 13 septembre, le baron des Hauts-de-Seine avait été condamné pour fraude fiscale à quatre ans de prison avec mandat de dépôt. Puis le 18 octobre, pour blanchiment aggravé, il avait été condamné à cinq ans de prison et un autre mandat de dépôt.
Première demande de mise en liberté acceptée
Ce lundi, la cour d’appel de Paris a remis son verdict et accepté la première des deux demandes de mise en liberté.
Néanmoins, pour que Patrick Balkany puisse sortir de prison, il faut encore que les juges acceptent la deuxième demande de libération. La date de l’audience n’a pas encore été fixée.
Cette décision devrait quand même donner le ton pour la deuxième requête, puisque les deux affaires sont très liées. Pourtant, l’avocat général Serge Roques (qui avait requis l’incarcération de Patrick Balkany lors du procès devant le tribunal correctionnel) est lui « fermement opposé » à la mise en liberté du maire.
Le 22 octobre, il évoquait un « risque de fuite » et le fait pour M. Balkany de « fuir ses resposabilités ».
La demande de libération de Patrick Balkany est « fondée »
Le maire de Levallois-Peret avait justifier ses requêtes en demandant « un peu d’humanité » par rapport à son « âge » et à son « état de santé ». Il faisait notamment référence à « une tumeur dans le dos » et des problèmes cardiaques.
« Je demande simplement un peu d’humanité, je souffre énormément, je voudrais sortir le plus rapidement possible pour me soigner et rester avec mon épouse », a-t-il résumé.
La cour d’appel a trouvé que cette demande de libération était « fondée. Les juges ont quand même donné plusieurs conditions : le placement sous contrôle judiciaire de Patrick Balknay, l’interdiction de sortir du territoire, de résider de façon permanente dans sa résidence de Giverny, de ne pas se rendre en région parisienne et de remettre son passeport.
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