Vous l’avez peut-être remarqué : cet été, les guêpes et frelons semblent particulièrement nombreux, dérangeant nos repas.
Cinq fois plus nombreux que l’année dernière, ils ne sont pas près de partir…
Forte présence des guêpes et frelons
À la ville comme à la campagne, c’est le même refrain dès que vous vous attablez, pour manger ou pour boire un verre… les guêpes et les frelons débarquent.
Nous avons été nombreux à nous en plaindre cet été, et à remarquer qu’ils semblaient bien plus nombreux : ils sont en effet cinq fois plus que l’année dernière.
Mauvaise nouvelle : il va bien falloir s’y habituer, car cela peut durer encore à l’avenir. En cause, le réchauffement climatique, qui ne va faire qu’empirer.
Le climat hivernal en cause
Selon Quentin Rome, entomologiste au Muséum national d’histoire naturelle de Paris, il faut donc bien s’attendre à des densités de population de plus en plus importantes au fil des années.
Il explique en outre la raison du grand nombre de guêpes cette année, une météo douce qui leur est favorable :
« Le climat a été plutôt stable et plutôt doux cet hiver. Il ne faut pas qu’il y ait de refroidissement ou de réchauffement important pendant l’hiver, et c’est typiquement ce qu’on a eu ».
Une température douce et l’absence de gelées favorisent la survie d’un grand nombre de reines à même de former des colonies. Si l’été a été dur, ce n’est donc pas fini : les guêpes pourraient bien vivre jusqu’en octobre, et décembre pour les frelons.
On a compté aussi trois fois plus d’interventions pour la destruction de nids par rapport à l’an dernier.
La piqure de plusieurs guêpes ou frelons peut être mortelle.
Le rôle des guêpes
Les guêpes sont attirées par les produits sucrés ainsi que la viande : elles sont par exemple nombreuses sur les étals des marchés et les terrasses de restaurants. Le plus efficace pour les faire fuir est sans doute de brûler du café.
Rappelons que 40 % des insectes sont menacés d’extinction. C’est aussi le cas des hyménoptères, parmi lesquelles les guêpes et frelons. Ils sont pourtant indispensables puisqu’ils pollinisent, mangent les moustiques et mouches et régulent l’écosystème.
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