L’herbe qui a mauvaise réputation en France n’est pas si dangereuse que ça, par contre, l’alcool est bien autorisé et personne ne râle…
Pour l’ONU, le cannabis n’est pas une drogue dangereuse a une utilité médicale
Ce mercredi, la Commission des stupéfiants des Nations Unies (CND), un organe de l’ONU qui est chargé de déterminer quelles substances sont considérées comme des drogues au vu du droit international, a approuvé la reclassification du cannabis, reconnaissant son utilité médicale.
En effet, jusqu’à présent, la marijuana était dans la catégorie la plus restrictive de l’annexe IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 avec d’autres substances qui favorisent les abus et qui n’ont pas d’intérêt d’un point de vue médical.
Cependant, en 2019, l’OMS avait demandé le retrait du cannabis et des produits dérivés de la plante de l’annexe IV, estimant, études scientifiques à l’appui, qu’il présente un potentiel thérapeutique, ce que le CND a fait. Grâce à cette décision, le cannabis pourra maintenant être utilisé avec l’accord de l’ONU dans la fabrication de médicament, comme l’opium ou la morphine.
Néanmoins, le cannabis reste considéré comme un stupéfiant pour l’ONU et est toujours inscrit dans la liste de produits stupéfiants.
Le cannabis et ses vertus thérapeutiques…
Au temps des Égyptiens, le cannabis était déjà considéré comme une plante médicinale. Dans la Chine ancienne et la Grèce antique, la plante était aussi utilisée pour soigner les inflammations ou comme anesthésiant.
Alors pourquoi au fil du temps, le cannabis a été criminalisé alors qu’il est consommé depuis des millénaires et que ses effets sont bons pour la santé s’il est bien utilisé ?
En France, le cannabis a été interdit en 1916 en pleine guerre mondiale car de nombreux soldats en consommaient pour réduire l’anxiété causée par leurs expériences au front ou de diminuer la douleur suite à des blessures.
Les chefs de l’État-major avait alors estimé que le cannabis était démoralisant pour les soldats et avait remplacé ce stupéfiant par du « Mariani », un vin tonique à la cocaïne du Pérou qui a des vertus euphorisantes puisque contenant pas moins de 6 à 7 milligrammes de cocaïne pour une bouteille de 50 centilitres…
Cependant, au fil du temps, certains en avance dans le temps ont déjà légalisé ou dépénalisé l’herbe, comme aux USA, au Canada, au Portugal… et cela rapporte des milliards !