Le port du masque va devenir obligatoire en entreprise dès le 1er septembre. Une mesure que 38% des Français désapprouvent, et la plupart de la population pense qu’il sera impossible de respecter la distanciation sociale au travail.
Une majorité de Français est inquiète de retourner au travail
Alors que la France fait actuellement face à une recrudescence du nombre de cas de coronavirus, beaucoup de Français sont inquiets de retourner au travail à la rentrée. D’après une enquête réalisée par l’agence d’intérim QAPA auprès des 4,5 millions d’utilisateurs de la plateforme, les Français sont 56% à être inquiets de retourner au travail, et 61% se disent inquiets même si l’entreprise met en place un protocole sanitaire.
La principale préoccupation des personnes interrogées est le respect de la distanciation sociale. Pour 66%, il serait impossible de l’appliquer sur leur lieu de travail.
En revanche, pour de nombreux Français, le port du masque en entreprise n’est pas nécessaire. 38% désapprouvent cette mesure et 26% ont indiqué qu’il n’en porterait pas.
Le port du masque obligatoire en entreprise dès septembre
À partir du 1er septembre, le port du masque deviendra obligatoire en entreprise dans les espaces clos et partagés, a indiqué la ministre du Travail, Élisabeth Borne. Pour 58% des personnes interrogées par Qapa, le port du masque ne serait pas compatible avec leur métier.
La ministre du Travail a précisé que des dérogations pourront être accordées à certaines entreprises pour lesquelles le port du masque constituerait un frein à leur activité.
Mais la ministre appelle également les salariés à être responsables : « Il peut y avoir des sanctions.(…) Ne pas porter le masque, c’est une faute, comme tout non-respect d’un règlement intérieur dans une entreprise.
Mais chacun doit d’abord se dire que c’est sa responsabilité, pour se protéger, pour protéger ses collègues, pour protéger ses proches », a-t-elle indiqué ce lundi sur Europe 1.C’est l’employeur qui sera tenu de procurer les masques aux salariés dès le 1er septembre. Toutefois, si elles le peuvent, les entreprises sont priées d’encourager le télétravail.
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