Jean Castex, en visite en Guyane, a assuré que « développer le port du masque est à l’étude » notamment en métropole.
Déjà obligatoire dans les transports et dans bon nombre de commerces, le port du masque dans tous les lieux fermés est clairement une option étudiée par le gouvernement.
« La circulation du virus se constate d’autant plus que dans les lieux sont fermés ». La déclaration a le mérite d’être claire, elle est confirmé par le Ministre de la santé.
« Toute la question, ce sont ces lieux fermés, ces lieux clos, où les gens sont rassemblés ou ne peuvent pas respecter la distanciation sociale, la distance d’au moins un mètre. Aujourd’hui, nous recommandons à ces Français de porter un masque.
ADVERTISEMENT Et quand ils pensent, de manière générale, qu’ils risquent de ne pas pouvoir respecter les distances et donc de s’exposer à la transmission du virus, nous leur recommandons chaleureusement de porter un masque. Est-ce que la recommandation chaleureuse doit devenir demain une obligation ? Ça fait l’objet de discussions.
ADVERTISEMENT » a déclaré Olivier Véran.
Les gestes barrières ne sont pas une option. N’hésitez pas à porter un masque en toute situation, surtout si vous n’êtes pas sûr de pouvoir garder 1 mètre de distance avec ceux qui vous entourent. C’est par le civisme de chacun que nous préserverons la santé de tous ! #COVIDー19
ADVERTISEMENT — Olivier Véran (@olivierveran) July 12, 2020
Il faut dire qu’un relâchement a été constaté partout en France. C’était notamment le cas à Nice où un concert du groupe The Avener a rassemblé plusieurs milliers de personnes, la plupart sans masque et sans respecter la distanciation sociale.
Le maire de Nice, Christian Estrosi, a par la suite déclaré que le port du masque serait dorénavant réclamé dans tous les évènements organisés dans la ville. Un autre évènement a fait polémique ce week-end à Arcachon où 2000 personnes se sont réunis pour une rave party.
Les médecins sont de plus en plus inquiets et appellent les français à faire preuve de vigilance pour éviter une deuxième vague. C’est le cas du professeur Juvin, chef des urgences de l’hôpital Pompidou qui a fait part de sa crainte d’un retour de l’épidémie dans l’hexagone et appelé les français à rester vigilant pendant les vacances d’été.
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