La chanteuse Aya Nakamura soutient Michel Zecler qui a été violemment frappé par des policiers.
Plusieurs personnalités de la musique soutiennent le producteur
« Merci aux caméras et courage à Michel », a écrit la chanteuse Aya Nakamura sur Twitter ce vendredi, en soutien au producteur de musique Michel Zecler qui a été passé à tabac par des policiers dans son studio à Paris, samedi dernier.
L’une des chanteuses françaises les plus écoutées à l’international avait accompagné son message de la vidéo montrant les violences qu’a subi le producteur.
Le frère de Gims, Dadju, a également posté une photo du visage tuméfié et ensanglanté de Michel Zecler dans sa story Instagram. Le chanteur Benjamin Biolay a aussi partagé des images de la vidéo sur son compte Instagram, en indiquant les mots « insupportable, choquant, injuste, fou ».
Jean-Noël Tronc, directeur général de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), a indiqué sur Twitter qu’il est « profondément choqué par ses images insupportables« .
Il tient également à apporter son soutien à « Michel Zecler dont la dignité extrême dans sa réaction est une leçon de démocratie et de courage ».« Au-delà des faits individuels, une question de fond se pose pour la République et la diversité qui fait notre force », a-t-il ajouté.
Bruno Lion, président du Conseil d’administration de la Sacem, a tweeté que « ces images insoutenables nous font mal à la République ». « Nous exprimons émotion et solidarité à Michel Zecler & son équipe. Nos collègues doivent pouvoir vivre et travailler en paix quelle que soit leur couleur de peau », a-t-il ajouté.
Plusieurs célébrités s’insurgent contre ces violences policières
D’autres célébrités comme Mathieu Kassovitz, Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Alexandra Lamy ou encore Ahmed Sylla, Pierre Lescure et Kheiron, ont fait part de leur indignation sur les réseaux sociaux après la diffusion par le site Loopsider de la vidéo où l’on voit le producteur de musique se faire passer à tabac par des policiers.
« Voici pourquoi nous continuerons à filmer la police« , a déclaré Mathieu Kassovitz sur Instagram.
« Je suis évidemment outré. J’ai essayé de me tenir à l’écart du débat sur cette loi qui nous empêche de filmer les policiers. Cette vidéo me fait bouillir et réagir. On ne peut pas laisser passer ce genre de choses dans ce pays. Il faut qu’on trouve des choses, que nous filmions la police, qu’on ait le droit ou pas, et qu’elle soit responsable de ses actes », a ajouté le réalisateur du film La Haine.
Ce vendredi 27 novembre, les quatre policiers mis en cause ont été entendus par l’IGPN dans le cadre d’une enquête ouverte pour « violences » et « faux en écriture publique ». Les quatre hommes ont été suspendus de leurs fonctions ce jeudi.
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