Le secteur de l’hôtellerie-restauration redoute que 15% des établissements à l’échelle nationale ferment d’ici à la fin de l’année et même 30% en Ile-de-France.
Nouveau coup dur pour le secteur de l’hôtellerie-restauration
Nouveau coup dur pour le secteur de l’hôtellerie-restauration, à partir de ce mardi 6 octobre, à Paris et sa petite couronne, les bars auront l’obligation de fermer et les restaurants devront appliquer un nouveau protocole sanitaire très strict pour pouvoir rester ouverts. C’était déjà le cas pour la métropole Aix-Marseille.
Ce secteur compte 229.000 entreprises : 168.000 restaurants, 38.800 bars ou cafés, 18.600 hôtels et 6.000 établissements de nuit (dont discothèques), pour un chiffre d’affaires annuel de 84 milliards d’euros.
Au total, cela représente 960.000 salariés en France, indique l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), qui précise que cela ne compte même pas les emplois induits tels que les torréfacteurs, les brasseurs, les agents de sécurités, les agents d’entretien…
Plus de 30.000 bars et restaurants risquent de déposer le bilan avant la fin de l’année
Selon l’Umih, à l’échelle nationale, 15 % de ces entreprises, soit 34.000, risquent de déposer le bilan avant même la fin de l’année. Cela représente 220.000 emplois qui seraient de fait détruits.
En Île-de-France, on compte actuellement 18.000 bars, restaurants et brasseries, dont 6.000 seulement à Paris. Avec les nouvelles mesures et la fermeture contrainte des bars, les défaillances pourraient être deux fois plus nombreuses. L’Umih redoute ainsi que 30 % des établissements du secteur de l’Île-de-France soient contraints de mettre la clef sous la porte.
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