Le plan blanc renforcé a été déclenché dans les hôpitaux d’Ile-de-France jeudi le 8 octobre.
Martin Hirsch sonne l’alerte
Les hôpitaux devront-ils choisir entre des patients ?
Le directeur général de l’AP-HP, Martin Hirsch, a alerté ce vendredi matin sur Europe 1: « On se met dans une situation où l’on risque d’avoir à choisir entre certaines pathologies ou certains patients« .
Le site du ministère de la Santé indique que le plan blanc renforcé « permet de mobiliser immédiatement les moyens de toute nature dont il dispose en cas d’afflux de patients, ou pour faire face à une situation sanitaire exceptionnelle », notamment via la déprogrammation d’opérations.
Martin Hirsch a expliqué: « Le déclenchement du plan blanc, c’est la conséquence d’une situation qui évolue relativement rapidement, qui est préoccupante, qui est extrêmement compliquée pour les équipes ».
Il a ajouté: « Et c’est le fait que nous prévoyons dans les jours qui viennent que le nombre de patients à prendre en charge, aussi bien en réanimation que dans les unités d’hospitalisation, va être de plus en plus élevé ». Il incite les patients à ne pas déprogrammer eux-mêmes leurs interventions.
Limiter les contacts sociaux
Le directeur de l’AP-HP a appelé les Français à rester vigilants et à respecter les consignes sanitaires pour éviter que la situation se détériore davantage. Il est essentiel de restreindre les contacts sociaux pour éviter des mesures encore plus restrictives.
Il souligne que « si les tendances ne bougent pas, là il n’y aura pas d’autres moyens que d’avoir effectivement des mesures extrêmement restrictives« .
Il a insisté: « N’attendez pas forcément qu’on vous y oblige, pour vous discipliner, pour restreindre les contacts sociaux ».
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