L’accident est survenu lors d’un raid sur un combat de coqs à Manille.
Un officier de police tué par un coq
Un officier de police philippin a été tué lors d’un raid sur un combat de coqs illégal après que la lame d’un coq lui ait tranché l’artère fémorale, a déclaré un fonctionnaire mardi.
L’accident bizarre de lundi dans la province centrale de Samar du Nord s’est produit lorsque le lieutenant Christian Bolok a ramassé un coq de combat alors qu’il rassemblait des preuves de l’événement illégal.
La lame du coq a frappé sa cuisse gauche et il s’est vidé de son sang, a déclaré à l’AFP le colonel Arnel Apud, chef de la police provinciale.
« C’était un accident malheureux et un coup de malchance que je ne peux pas expliquer », a déclaré Apud.
« Je n’arrivais pas à y croire quand on me l’a signalé pour la première fois. C’est la première fois en 25 ans de carrière que je perds un homme à cause d’un éperon de coq de combat« .
Trois personnes ont été interpellées et sept coqs confisqués. Trois suspects sont toujours en fuite.
Le combat de coqs est populaire aux Philippines
Le combat de coq est un sport populaire aux Philippines où l’on parie de l’argent sur l’issue d’un combat – souvent à mort – entre deux coqs armés d’éperons tranchants.
Le combat de coq a été interdit, ainsi que d’autres événements sportifs et culturels, pendant la pandémie de coronavirus, afin d’éviter que de grandes foules ne se rassemblent et ne propagent la contagion.
Par ailleurs, le combat de coq reste légal en France dans les régions où il existe une «tradition ininterrompue». C’est le cas dans les Hauts-de-France, en Martinique, Guadeloupe et à la Réunion.
À lire aussi :
Un village se mobilise pour rendre justice au coq Marcel, tué par balle par un voisin