Le chef cuisinier Philippe Etchebest déplore la fermeture des bars et restaurants.
«Il va y avoir des dégâts graves»
L’annonce du reconfinement ce jeudi soir, et de la fermeture des bars et restaurants, ne passe pas auprès de Philippe Etchebest.
Le chef cuisinier a été interrogé par Franceinfo, mercredi, après l’annonce par Emmanuel Macron d’un reconfinement national jusqu’au 1er décembre. Le chef de l’Etat a notamment déclaré que «les commerces définis au printemps comme non-essentiels […] seront fermés». «Il faut privilégier la santé. J’entends. […] Mais au-delà, il va y avoir des dégâts graves», a déploré Philippe Etchebest.
Pour le chef cuisinier, la fermeture des bars et restaurants est carrément une mise à mort.
«Nous sommes sous le choc. Cette nouvelle fermeture imposée, c’est un coup de grâce, c’est une mise à mort», a expliqué le chef cuisinier. «J’ai entendu que nous étions des commerces non essentiels. OK. Nous sommes non-essentiels. Par contre, nous sommes essentiels quand il faut payer les taxes, l’Urssaf, quand il faut payer les impôts», s’emporte Philippe Etchebest. «Forcément, on sera là, parce qu’on n’aura pas le choix.»
Il ne pense pas qu’il y aura assez d’aide pour les entreprises
Le chef cuisinier se désole que les restaurants doivent fermer malgré les efforts faits par les professionnels du secteur et la multiplication des protocoles sanitaires.point 210 |
«Depuis le début, […] on ne fait que s’adapter, […] on a appliqué des protocoles qui sont extrêmement bas, qui coûtent effectivement.point 123 | Et aujourd’hui on ferme.point 146 | On a fait tout ce qu’il fallait faire et maintenant on ferme.point 198 | Donc, c’est quand même terrible.point 229 |
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«Il faut privilégier la santé. J’entends. C’est terrible ce qui arrive. Mais au-delà, il va y avoir des dégâts graves», estime Philippe Etchebest. Il souligne en outre que les aides débloquées par le gouvernement «ne suffisaient pas». A présent, il se demande s’il y aura «suffisamment d’aide pour aider les entreprises à sortir la tête de l’eau». Il ne pense pas qu’il y aura assez d’aide: «Moi, j’ai un doute.»
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