Après avoir interprété Jacqueline Sauvage dans le téléfilm de TF1, Muriel Robin avait organisé un rassemblement devant le Palais de justice de Paris contre les violences conjugales.
Et ils ont été nombreux a répondre présent.
Muriel Robin était incroyable dans le rôle titre de « Jacqueline Sauvage, c’était lui ou moi » , le téléfilm adapté par Yves Rénier du livre « Je voulais juste que ça s’arrête » de Jacqueline Sauvage elle-même.
L’affaire avait fait les gros titres en France ; après 47 ans à vivre l’Enfer, Jacqueline Sauvage tuera son époux Norbert Marot d’un coup de fusil. C’était le 12 septembre 2012. Mais l’histoire s’intéresse également à ce qu’il se passe après, au tribunal.
Et c’est peut-être le plus frappant : comment à notre époque traite-t-on les victimes de violences conjugales ? Pour Jacqueline Sauvage, le chemin a été long avant qu’on reconnaisse un acte de légitime défense avec préméditation.
Ce rôle, Muriel Robin en cache pas qu’il l’a bouleversé. Aujourd’hui, elle veut que les pouvoirs publics se penchent activement sur la question. Ainsi, elle a créé une pétition en ligne nommée « Sauvons celles qui sont encore vivantes » qui rappelle entre autre qu’en France, tous les 3 jours une femme meurt sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.
L’actrice a également signé une tribune avec 87 autres personnalités dans le Journal du dimanche.
Ce rassemblement était une étape supplémentaire visant à demander justice pour les femmes. Parmi ses réclamations, elle demande une « augmentation du budget aux associations qui accompagnent les victimes », la « création de centres d’hébergement dans tous les départements », « la formation des hommes de loi », « l’éviction systématique du conjoint violent » et « le port obligatoire du bracelet électronique » pour ce dernier.
Qu’en pensez-vous? Trouver-vous que ces mesures devraient être prises? Dites-le nous en commentaires.
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