Devenir parents et éduquer des enfants n’est pas inné.
La parentalité, c’est protéger son enfant, le guider, l’aider à grandir. Il n’y a pas une méthode unique et absolue pour ça, ce qui rend la tâche souvent ardue.
Aussi, qu’on en soit conscient ou non, on a tendance à puiser sans réfléchir dans l’éducation que l’on a reçu de nos propres parents. Ce n’est pas forcément un mal, je suis sûr que vos parents ont fait du très bon boulot.
Néanmoins, on en vient à répéter certains mots, certaines phrases qui sont tellement ancrées dans notre quotidien, qu’on en oublierait presque leur sens premier.
Des psychologues se sont penchés sur la question et leur bilan est alarmant. Voici donc les 5 phrases que, selon eux, nous devons arrêter de dire à nos enfants.
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« Arrête de pleurer »
Alors oui, un enfant sa pleure beaucoup. Très vite, un enfant peut comprendre que les larmes sont un excellent moyen d’obtenir l’attention de papa et maman et en abuser. Néanmoins, quand on est enfant, notre palette d’outils pour exprimer nos émotions est encore réduite. Les petites ou grosses contrariétés s’expriment donc de la même manière : par des larmes.
Personne n’aime voir un enfant pleurer, alors trop souvent, on lui demande tout simplement d’arrêter. Mais en faisant cela, ce que l’on fait c’est demander à son enfant de réprimer ses émotions, de les nier, les noyer, avant d’avoir fini de les exprimer. Ce qu’il faut savoir, c’est que pleurer est un mécanisme de décharge émotionnelle dont l’enfant a besoin pour se remettre d’un bobo ou même d’une simple peur.
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« Faut pas avoir peur, tu n’es plus un bébé »
On a tendance à penser que dire à un enfant que seuls les bébés ont peur, c’est le gratifier, à terme lorsqu’il n’aura plus peur, de la considération d’être devenu « un grand ». Néanmoins, en faisant cela, l’enfant est laissé au dépourvu.
Pour éviter cela, il faut lui des clés pour avancer. La peur n’est pas une mauvaise chose, souvent elle va de paire avec la prudence et la vigilance. Deux notions qu’on est ravi de voir chez notre enfant une fois adolescent! Alors plutôt que de lui demander de prendre un raccourci, apprenez-lui plutôt à comprendre et faire face à sa peur. Expliquez-lui qu’il est normal d’avoir peur, et que même ses parents, pourtant adultes, ont eux aussi peur parfois!
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« Tu n’es pas assez… »
C’est une petite phrase, qu’on a tendance à dire sans y réfléchir à deux fois : « Tu n’es pas très courageux », « Tu n’es pas assez costaud », etc.
Rien de bien méchant en apparence, pourtant cela impacte fortement la confiance en soi d’un enfant. Il faut au contraire l’aider à prendre conscience de sa valeur, lui inculquer comment s’apprécier et s’accepter tel qu’il est. L’idée est qu’il développe une bonne estime de lui-même, sans pour autant qu’il ait un égo surdimensionné.
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« Tu me déçois »
Un enfant accorde une grosse importance à l’opinion de ses parents. Leur estime est souvent la seule échelle de mesure de son épanouissement vers l’adolescence.
Lorsque votre enfant fera une erreur, parce que oui, il en fera, essayez de le guider, de l’orienter vers la bonne direction. Après tout, si un enfant fait une erreur, la faute incombe en partie aux parents. Ce qui est normal! Grandir implique d’essayer, d’échouer, de recommencer encore et éventuellement de réussir.
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« Tu ne vaux rien »
Certainement la phrase la plus dure à entendre pour un enfant. Celui-ci ne vous le dira pas, il n’en est d’ailleurs pas conscient lui-même, mais il est en quête constante de votre approbation.
Quel échec alors que d’entendre que sa valeur est « nulle ». Cela aurait des conséquences certaines sur sa vie future, où le besoin de reconnaissance et de validation par les autres deviendrait prépondérant. Voire maladif. Une phrase à bannir clairement de votre vocabulaire.
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