Alors que quelques
parcs d’attractions ont rouvert au public depuis le déconfinement, ils sont pris d’assaut par les visiteurs en ce début d’été. Hélas, un drame s’est produit ce week-end dans un parc de l’Oise...
Une femme a été éjectée d’un manège et est décédée sous les yeux des autres visiteurs
Ce samedi 4 juillet, au parc Saint-Paul, près de Beauvais, dans l’Oise, une mère de famille était venue fêter les deux ans de son fils avec sa famille et ses proches.
Malheureusement, alors qu’elle était sur le manège de type montagne russe « Coaster Formula 1 », elle a été éjectée et propulsée sur le sol. Les secours, qui sont rapidement arrivés sur place n’ont rien pu faire et la mère est morte sous les yeux de sa famille et les visiteurs.
Selon les témoignages de clients qui étaient sur place, le manque de sécurité du manège est pointé du doigt.
En effet, certains ont parlé de grosse secousses tandis que d’autres ont confié que le manège allait bien trop vite.Un visiteurs a expliqué: « À un moment, dans le manège, on a les fesses qui se lèvent.
Et on a juste une barre pour nous retenir. On n’a pas de ceinture. On n’a rien. Et je trouve qu’il va trop vite pour le circuit qu’il a. Et il n’y a pas assez de sécurité.Mais ce n’est que mon avis« .
Le manège était-il aux normes de sécurité ?
Gilles Campion a expliqué que le manège avait été contrôlé par une société juste avant la réouverture du parc Saint-Paul. Le maire de la commune a appuyé son discours en ajoutant: « des analyses techniques ont été faites par les organismes de sécurité. Rien n’a été mis en cause pour dire que ce manège était défectueux. Et il y a eu autorisation d’utiliser ce manège« .
Un accident similaire avait eu lieu en août 2009 sur cette attraction et une femme de 35 ans était décédée. Cependant, les conclusions de l’enquête avaient innocenté le parc, précisant que l’accident était dû ‘au comportement inapproprié de la victime.
Pour en savoir plus sur l’accident de ce week-end, une enquête a été ouverte par le parquet de Beauvais et une autopsie du corps de la mère de famille est en cours.
À lire aussi :