Un garçon de 8 ans a subi des changements de personnalité pénibles « du jour au lendemain » et a « perdu une année de sa vie » selon sa mère.
Jack s’est couché un vendredi de janvier de l’année dernière, dans l’attente d’un tournoi de football auquel il participerait le lendemain.
Mais à son arrivée sur le site le samedi matin, il a été pris d’anxiété et n’a pas pu entrer dans le bâtiment.point 253 |
Alison, sa maman, a réalisé plus tard que quelque chose n’allait pas : « Il a commencé à s’excuser à plusieurs reprises.point 119 | » a déclaré Alison à la BBC : « Il a dit qu’il ne méritait pas de s’amuser, qu’il ne méritait pas d’avoir des amis, qu’il ne méritait pas de belles choses, qu’il ne méritait pas de jouer au football.point 328 |
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Le petit garçon dira même une phrase qui a glacé le sang de sa mère : « Il finira même pas dire : « Je ne mérite pas de vivre, quand je rentre chez moi, je vais rester dehors jusqu’à ce que je meure de froid » se rappelle-t-elle.
Elle confie : « L’une des pires choses au monde doit être d’écouter votre enfant vous dire qu’il veut mourir et vous demander de l’aider. »
Jack est alors devenu agressif, irritable et en colère et commençait à régresser, jouant avec les jouets de bébé.
Au cours des mois qui ont suivi, il a été diagnostiqué à plusieurs reprises comme étant atteint d’autisme et d’anxiété grave. Mais Alison, elle-même psychiatre, n’était pas d’accord.
Elle a dit : « J’en suis arrivé au point où je ressentais vraiment un désespoir absolu. »
Ce désespoir a poussé Alison à faire ses propres recherches et à découvrir le Syndrome neuropsychiatrique aigu pédiatrique qui est une affection neuropsychiatrique déclenchée par une réponse immunitaire mal dirigée qui entraîne une inflammation du cerveau de l’enfant.
Alison a dit que lire les symptômes, c’était comme lire une description de son fils et de ses changements de comportement.
Jack a finalement été diagnostiqué par un pédiatre consultant en Angleterre et traité avec de simples antibiotiques.
Ils ont fait effet le temps d’une nuit et Alison a pu retrouver son fils.
Elle a dit : « Jack a réagi de façon spectaculaire au traitement. Il n’avait pas quitté la rue depuis cinq mois, sauf pour l’école. Après deux jours sous antibiotiques, il voulait sortir faire du shopping avec Cara et moi. J’avais l’impression que Jack était de retour. »
« C’est si frustrant de savoir que le traitement était si simple. Maintenant, je déteste penser qu’il y a d’autres enfants dans la situation où ils ont ce trouble qui n’a pas été diagnostiqué et qui ont été envoyés par une voie mentale ou psychologique qui ne peut pas régler le problème. »
Que pensez-vous de l’histoire d’Alison et son fils? Avez-vous déjà entendu parler du Syndrome neuropsychiatrique aigu pédiatrique? Dites-le nous en commentaires