Ce mardi 12 mai, le ministre de la Santé a mis en garde les français contre le « piège » du relâchement à cause du déconfinement.
Il a tenu à rappeler que « nous n’en avons pas terminé avec le virus ».
Olivier Véran met en garde les français
Olivier Véran était en déplacement dans le Val-de-Marne ce mardi 12 mai, il a tenu un bilan de la première journée de déconfinement du territoire.
Au lendemain des images du canal Saint-Martin bondé à Paris, le ministre des Solidarités et de la Santé a mis en garde la population contre un relâchement trop brusque.
« Lorsque les gens sont restés confinés chez eux pendant des semaines, pendant des mois, parce qu’il y a eu beaucoup de peur, beaucoup d’anxiété, nous avons beau répéter (…) que ce n’est pas fini, que le virus continue de circuler, il peut y avoir un réflexe de gens (…) qui aspirent à retrouver une forme de liberté ou la vie la plus normale possible.
Et c’est finalement un piège« .
« Il ne faut pas tout gâcher maintenant »
Pour Olivier Véran, ce retour trop précipité à « la vie la plus normale possible » est dangereuse, surtout pour « les personnes les plus vulnérables ».
Le ministre explique que le but de son discours n’est pas de « culpabiliser, sanctionner ou punir », mais de prévenir : « Nous n’en avons pas terminé avec le virus. (…) Il est absolument vital de faire attention, car si nous ne respectons pas, collectivement, les conditions de distanciation physique, les gestes barrières, alors le virus repartira. Il n’y a pas de raison qu’il ne reparte pas. »
Olivier Véran a conclu en rappelant que « si le virus doit repartir », le gouvernement sera « obligé de remettre de nouvelles contraintes pour protéger les Français ». « Donc c’est un effort de tous et c’est un effort de chacun. Les Français ont montré semaine après semaine qu’ils étaient capables de l’accomplir ; il ne faut pas tout gâcher maintenant« .
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