L’ex-compagne de Michel Fourniret, tueur en série, a révélé que c’était bien lui qui avait enlevé la petite Estelle Mouzin en janvier 2003.
Le corps de la petite n’a toujours pas été retrouvé, son père s’est exprimé à ce sujet.
Nouvelles révélations dans l’affaire Estelle Mouzin
La semaine dernière, l’ex-épouse du tueur en série, Monique Olivier, 71 ans, a accusé devant la juge d’instruction Michel Fourniret d’avoir enlevé, séquestré, violé puis tué la fillette alors âgée de 9 ans. Monique Olivier a livré des détails inédits, « l’ogre des Ardennes » aurait séquestré la jeune fille à Ville-sur-Lumes en 2003.
Dans un même temps, l’ADN partiel d’Estelle Mouzin, mêlé à d’autres traces, a été identifié récemment sur un matelas saisi en 2003 dans la maison de Ville-sur-Lumes, selon Me Richard Delgenes, l’avocat de Monique Olivier.
Le père d’Estelle Mouzin s’exprime à propos de ces révélations
Le père d’Estelle Mouzin, Eric Mouzin a déclaré : « Maintenant on sait qui c’est. Il faut qu’il dise où est Estelle, c’est la seule chose importante ». En effet, le père d’Estelle attend beaucoup de ces avancées dans l’enquête, et espère que le tueur en série, entendu par la justice ce mardi, dira « où est Estelle ».
Souvent fuyant ou elliptique dans ses réponses, « l’Ogre des Ardennes » est entendu depuis mardi 10 heures par la magistrate Sabine Kheris, qui a repris les investigations depuis 2019 et obtenu d’importantes avancées dans cette enquête longtemps dans l’impasse. L’audition doit se poursuivre aujourd’hui.
Une enquête qui dure depuis 2003
Interrogé par rapport aux errements de l’enquête, Eric Mouzin a jugé que ce n’était pas « le moment des règlements de comptes ».
Au cours de l’enquête, la piste de Michel Fourniret a été plusieurs fois fermée. En janvier 2018, 15 ans après la disparition de sa fille, Eric Mouzin avait déposé plainte contre l’État pour « faute lourde » en raison de sa « mauvaise gestion » de l’enquête : 85 tomes de procédures, 85.000 pages, 8 juges d’instruction, des investigations inexploitables en raison de l’absence de procès verbaux de synthèse.
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