Pour la première fois en France, la police est équipée de drones afin de surveiller le réseau routier.
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En moins de deux heures leur nouveau jouet a relevé 34 infractions…
La cible du jour était les motards et l’opération de contrôle, effectuée sur l’A126 qui relie l’A6 et l’A10 aux alentours de Chilly-Mazarin, était destinée à détecter les infractions dangereuses comme les franchissements de lignes blanches, les circulations sur la bande d’arrêt d’urgence et les circulations en sens inverse des deux roues.
Les premiers résultats sont concluant car en seulement deux heures, la police a relevé 64 infractions dont 34 grâce aux drones. Mauvaise nouvelle pour les contrevenants car la loi prévoit une amende de 135€ et le retrait de trois points pour ce genre d’infractions.
Les applications des smartphones ne détectent pas les drones
La préfecture de police de l’Essonne a communiqué sur son compte Twitter: « Compte tenu de la sur-représentation des usagers deux-roues motorisés dans les accidents mortels, les services de l’État se mobilisent avec les partenaires luttant contre l’insécurité routière. Vingt-cinq agents sont engagés à l’occasion de cette opération de contrôle.
Les statistiques ne mentent pas car les motards sont impliqués dans un tiers des accidents de la route de la région alors qu’ils représentent seulement 3% à 5% du trafic…
Le @Prefet91 s'est rendu à un contrôle routiers à @Chilly_Mazarin pour relever à l'aide d'un drone les comportements dangereux des deux roues motorisés ?
➡️Les deux roues motorisés sont impliqués dans 1 accident sur 3 chaque année en #Essonne #routeplussure #securiteroutiere pic.twitter.com/Xa42nD7pHoADVERTISEMENT — Préfet de l'Essonne (@Prefet91) May 15, 2019
Les forces de l’ordre vont non seulement pouvoir s’amuser avec leurs nouveaux jouets mais ils vont aussi pouvoir contrôler plus facilement les véhicules dans ces zones d’autoroutes où il y a peu de place sur les bas-côtés pour faire des opérations en toute sécurité.
Les CRS ont choisi cette portion de route car elle est particulièrement sujette aux accidents. Le mois dernier une personne est encore décédée sur cet axe. Cependant, comme l’explique le commandant de la brigade de l’autoroute, les drones ne peuvent pas encore intervenir partout: « Nous ne pouvions pas effectuer l’opération sur n’importe quelle route.
Pour voler, le drone ne doit pas être perturbé par le vent ni par des lignes de haute tension. »
Par contre, la police a maintenant un avantage sur les automobilistes car les applications mobiles ne détectent pas les drones. Les forces de l’ordre pourront donc contrôler des axes routiers en étant à près d’un kilomètre de distance. Le commandant a ajouté: « Lors de la phase de test, le drone pouvait se déplacer de 500 à 800 mètres en amont de notre point de contrôle. Mais je pense qu’il peut aller plus loin. »
Les motards ne sont pas contents d’être les seuls visés
La Fédération française des