Les mesures de
confinement sont entrées en vigueur à partir de mardi après-midi pour enrayer la propagation du coronavirus. Pour veiller au respect des consignes, des policiers et gendarmes ont été déployés dans toute la France. La première nuit de ce confinement, entre mardi minuit et mercredi 8h, les 3000 policiers déployés en région parisienne (Paris et petite couronne), ont déjà verbalisé 518 personnes sur les 10 000 contrôles effectués.
Les premières amendes sont tombées pour non-respect du confinement
Suite aux mesures annoncées par le gouvernement pour enrayer l’épidémie de coronavirus, la préfecture de police a procédé aux premières verbalisations dans la nuit de mardi à mercredi. 518 personnes ont reçu une amende pour non-respect des règles de confinement et 4 commerces «non essentiels» ont été verbalisés pour être restés ouvert malgré l’interdiction du gouvernement.
Ces verbalisations ont été effectuées par les 3000 policiers déployés en région parisienne qui ont procédé à 10 000 contrôles entre mardi à minuit et mercredi matin à 8h.
Les mesures de confinement ont été appliquées à partir de mardi midi mais les policiers ont d’abord fait de la prévention auprès de la population. Ce n’est qu’à partir de mardi soir à minuit que les amendes ont commencé à pleuvoir. Au départ, le montant était fixé à 38 euros mais depuis mercredi après-midi, elle est passée à 135 euros.
Les policiers seront fermes face au non-respect des règles de confinement
Les policiers déployés sur le terrain s’assureront que les mesures de confinement sont bien respectées.point 170 | La préfecture de police a prévenu sur Twitter mercredi : «Face à l’irresponsabilité, la fermeté sera de mise».point 276 |
Le préfet de police, Didier Lallement, avait déclaré mardi à la presse : «Malheureusement les consignes ne sont pas assez vite comprises, vous me connaissez, je vais les faire comprendre assez vite si jamais les explications pourtant parfaitement claires du gouvernement n’étaient pas arrivées aux oreilles de tous».point 283 | 1
Il a ajouté : «Rien n’est compliqué pour nous. On nous a expliqué que les manifestations étaient très compliquées, on nous a expliqué que toute une série de choses étaient épouvantables, mon travail n’est pas de lister les problèmes, mon travail est de trouver des solutions, je vais les trouver».
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