Les nouvelles mères qui ne veulent pas allaiter leur enfant pour des raisons diverses n’ont pas besoin de se sentir coupable en raison d’un changement de politique majeur.
Elles bénéficieront de la même aide pour le biberon que celles qui donnent le sein à leur bébé. Le Royal College of Midwives indique que de nombreuses femmes ne peuvent pas allaiter ou ne veulent pas. Selon les nouvelles directives, les sages-femmes doivent respecter la décision de ces mères.
Par le passé, l’Ordre a parlé des avantages de l’allaitement au cours des six premiers mois. Seulement un tiers des mères britanniques atteignent cet objectif, ce qui en fait l’un des taux les plus bas au monde. Cependant, l’approche qui dit que « le sein est le meilleur », qui a été approuvée par le NHS et l’Organisation mondiale de la santé, a été accusée d’avoir incité certaines femmes à se sentir mal à l’aise.
Gill Walton, de la MRC, a déclaré que les nouvelles lignes directrices permettraient d’éviter que ces mères se sentent coupables. « Nous voulons respecter les choix des femmes et veiller à ce qu’elles disposent des informations et du soutien nécessaires pour nourrir leurs bébés comme elles le souhaitent » a-t-elle ajouté.
« Nous nous concentrons sur les risques et les avantages de l’allaitement maternel et de l’alimentation au lait maternisé – et les aidons à le faire – plutôt que de dire : oh, cette mère a décidé de ne pas allaiter, nous n’allons pas l’aider ».
»Ce n’est pas juste. Les femmes nous ont signalé que, parfois, les conseils et le soutien manquaient pour l’alimentation artificielle ou qu’elles ne pouvaient pas allaiter. »
« Il y a donc quelque chose à faire pour encourager les parents à construire des liens positifs avec leur bébé et à ne pas se sentir coupables du choix qu’ils ont fait en matière d’alimentation. »
Il est un fait que l’allaitement présente de nombreux avantages pour le bébé dans la mesure où il réduit le risque d’obésité, augmente le QI et prévient les infections. En Grande-Bretagne, seulement 34% des mères fournissent du lait maternel à leur bébé après six mois et seulement 1% allaitent réellement.
Le nouvel «énoncé de position» de la MRC sur l’allaitement indique aux sages-femmes de donner aux femmes des conseils avisés sur la formule du lait maternisé, notamment sur la stérilisation des biberons.
Les directives encouragent toujours les sages-femmes à promouvoir les avantages de l’allaitement, mais elles doivent «respecter» et «soutenir» les femmes qui choisissent de ne pas le faire.
Lauren Marks-Clee, 31 ans, fondatrice du site Web The Parenting Chapter, qui a développé une dépression postnatale après avoir eu du mal à allaiter, a déclaré : « le changement de position est une étape indispensable pour que les parents aient le choix, et ne se sentent pas coupable quant à la façon dont ils nourrissent leurs bébés.
J’espère que cela donnera aux mères la permission de créer un plan A et un plan B si elles souhaitent essayer l’allaitement au sein, mais doivent ensuite ou veulent revenir à une alimentation combinée ou uniquement à une préparation pour nourrissons.
»
La MRC, qui représente 47 000 sages-femmes, a déclaré que les lignes directrices seraient diffusées parmi les sages-femmes dans les hôpitaux et qu’elle suivrait les commentaires des femmes qui estimaient ne pas disposer des bonnes informations.
Cette dernière initiative fait suite à une décision prise par le collège royal en août dernier de mettre fin à sa campagne de promotion de l’accouchement «normal» ou naturel.
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