Comme les trois saisons de la série qui l’a précédée, Narcos : Mexico est un spectacle qui met en vedette des acteurs hispanophones, parlant espagnol plus souvent que l’anglais.
C’est le seul endroit dans le paysage télévisuel américain où les Américains Latins peuvent être écoutés parler espagnol, et ne pas avoir leurs mots immédiatement traduits. Où leurs maisons surpeuplées et leurs montagnes verdoyantes et leurs rues étroites sont dépeintes avec quelque chose qui se rapproche de la vraisemblance. Ils ont le droit de vivre leur vie, d’être colombiens, mexicains. Dommage qu’ils jouent tous aux criminels.
Narcos : Mexico est un thriller criminel efficace, mais il est efficace d’une manière qui ne se distingue pas terriblement des autres drames criminels de son genre.
Vous verrez l’ascension de Gallardo de lanceur ambitieux et sous-estimé à puissant baron de la drogue qui bouleverse l’ordre criminel.
Elle sera parallèle avec les luttes de Camerena au sein d’une organisation où le respect de la loi est à la fois compromis et peu intéressant.Ils finiront par entrer en collision.
Ils sont tous les deux condamnés, à leur façon. C’est très bien. Si vous aimiez les Narcos, vous aimerez ça.C’est le genre de choses qu’on s’attendrait de la part d’une bonne émission de télévision : élargir son univers, créer des nouvelles possibilités, explorer certaines choses dont son auditoire pourrait avoir connaissance.
Mais dans le contexte des narcos et de la grande tradition des cartels de la drogue, il ne s’agit que d’une autre exploitation fatiguée.
Les narcotrafiquants ont toujours eu les moments les plus brefs de prise de conscience de soi où ils reconnaissent que la guerre contre la drogue est un problème en grande partie d’origine humaine, où les manœuvres politiques enflamment des guerres complètes menées dans les rues des pays d’Amérique centrale et du Sud mais cette idée ne fait l’objet d’aucun interrogatoire.C’est trop investi dans le jeu pour le démolir.
Et on ne peut s’empêcher de se demander combien de temps encore les acteurs hispaniques et les pays hispaniques seront-ils forcés de retourner dans le monde de la marijuana et de la cocaïne, pour le bénéfice du public américain qui n’aura plus le goût du high pas cher et n’aura plus de fond à sa disposition ?
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