Najat Vallaud-Belkacem ne dit pas non à une éventuelle candidature pour l’élection présidentielle de 2022.
L’ancienne ministre de François Hollande a accordé un entretien à la newsletter Brain Matin et a fait savoir qu’elle ne fermait pas la porte à cette éventualité. « Tout est envisageable dès lors qu’à la fin on ait un camp de gauche large et qui entraîne avec lui une part de la population qui soit suffisamment massive pour espérer gagner », a-t-elle déclaré.
Najat Vallaud-Belkacem ne dit pas « non » à la présidentielle
« On se sentira tous très coupables si on laisse la place aux libéraux et aux nationalistes », indique Najat Vallaud-Belkacem en faisant référence au face à face Macron-Le Pen de la dernière élection présidentielle et qui pourrait avoir lieu encore une fois en 2022.
« On aura du mal à se regarder dans un miroir, donc à un moment il faut prendre nos responsabilités. Je suis prête à les prendre de toutes les façons possibles pour faire gagner cette union, mais il faut que tout le monde y mette du sien », prévient la directrice France de l’ONG « One ».
Pendant cet entretien filmé, l’ancienne ministre des Droits des femmes en a profité pour tacler la politique du gouvernement actuel mais aussi le parti socialiste. « Les partis politiques ne sont plus la caisse de résonance de la société, et ça vaut aussi pour le nôtre. C’est triste comme constat mais c’est comme ça », a-t-elle indiqué.
Au sujet de l’écologie et du féminisme, l’ancienne ministre estime que les partis politiques, y compris le parti EELV, ne se sont pas « assez emparés de cet activisme ».
Concernant les rivalités existantes entre le parti socialiste et le parti écologique, Najat Vallaud-Belkacem regrette le manque d’unicité pour les régionales : « Ce n’est pas la meilleure façon de préparer l’union pour la présidentielle en partant désunis aux régionales.C’est assez incompréhensible ».
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