Si vous ne connaissez pas cette affaire, le 16 novembre 2019, Elisa Pilarski, une jeune femme de 29 ans enceinte de six mois, a été retrouvée morte, attaquée par des chiens dans la forêt de Retz, dans l’Aisne.
L’enquête en cours cherche à déterminer à qui appartenaient les chiens qui ont tué Elisa…
Le compagnon d’Elisa livre son récit détaillé du drame
Pour Christophe Ellul, c’est la meute de chiens de chasse présente dans la forêt qui est responsable de la mort de sa compagne…
L’homme a rédigé un scénario détaillé de la terrible attaque que l’amour de sa vie aurait vécu qu’il a publié ce dimanche 2 février sur la page Facebook « Soutien à Elisa Pilarski » suivie par près de 45.000 personnes.
Voici son récit ▼
« Mon coeur, mon amour, ils t’ont massacrée.. qu’est ce que tu as dû avoir peur, qu’est ce que tu as dû souffrir. Tu as protégé ton visage, Enzo et Curtis. Tu as fait rempart avec ton corps contre tes agresseurs.
Ils t’ont alors attrapée par ta chevelure, t’ont traînée avec acharnement, ça devait être d’une violence inouïe car ils t’ont totalement scalpée…
Quand je suis arrivé près des lieux, j’ai aperçu un petit groupe de chiens de chasse qui partaient.
J’ai appelé Curtis qui m’a répondu en aboyant, c’est comme ça que je me suis rapproché du ravin dans lequel j’ai vu une meute d’une quinzaine ou vingtaine de chiens de chasse, silencieux autour de ce que je pensais être un tronc d’arbre.
En me voyant, ils se sont lancés dans ma direction et sont partis. Ce que je pensais être un tronc d’arbre était en fait ton corps dévoré.. une vision d’horreur que je ne peux pas me sortir de la tête.
Curtis a dû se cacher, le vétérinaire qui l’a vu le jour-même a constaté des griffures importantes au niveau des oreilles, je sais que tu attachais très bien les muselières… Il s’est blessé en essayant de se l’arracher.
Curtis n’a pu mordre personne, et s’il n’avait pas eu sa muselière il ne serait plus là aujourd’hui, face à une meute il n’aurait jamais fait le poids, écrit-il.
Qu’on ne vienne pas me dire que mon chien est responsable de ce massacre.
Même si aujourd’hui certains pensent avoir trouvé le coupable idéal. Qu’on ne vienne pas me dire que notre chien va très bien alors que son traumatisme n’a pas été pris en charge par des gens qualifiés. »
Face à ce récit, le directeur de la chasse à courre se défend
Sébastien van den Berghe, l’organisateur de la chasse à courre qui avait lieu le jour du décès d’Elisa Pilarski nie totalement l’implication des chiens de son équipage dans cette affaire.
Cependant, selon l’autopsie du corps de la jeune femme, des traces de morsures ont été faites avant et après sa mort. Reste à déterminer qui sont les chiens responsables…
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