Malgré des mesures de
confinement strictes annoncées par le chef de l’État, le périphérique parisien est toujours rempli d’automobilistes. Même si les embouteillages ont fortement diminué, il y a encore énormément de voitures.
Encore de nombreux automobilistes sur le périphérique parisien
Lundi 16 mars, les parisiens ont quitté en masse la capitale avant que les règles de confinement ne soient durcies pour limiter la propagation du coronavirus.
Les routes étaient donc saturées pour sortir de la ville. Mais ce mardi, les automobilistes étaient bien moins nombreux.À 8h30, on pouvait observer seulement 5 km de bouchons en Ile-de-France alors qu’en temps normal, il y a près de 300 km d’embouteillages.
Cependant, peu de temps avant que les mesures de confinement strictes annoncées par Emmanuel Macron ne soient applicables, les véhicules étaient encore nombreux à circuler sur le périphérique parisien.Il y avait même de légers ralentissements peu avant midi à la Porte de Bagnolet et la Porte de Vanves alors que les mesures du président de la République devaient s’appliquer dès l’après-midi.
Tous les déplacements doivent dorénavant être justifiés par le biais d’une attestation mise en ligne par le gouvernement sous peine de recevoir une amende de 38 euros, selon le ministre de l’Intérieur.Cette somme pourrait même être portée à 135 euros dans les prochains jours.
Les policiers font d’abord de la prévention auprès des automobilistes et de la population
La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a déclaré ce mardi matin qu’il y aurait d’abord de la prévention de la part des 100 000 policiers et gendarmes qui sont déployés. Les automobilistes qui étaient sur le périphérique parisien étaient peut-être au fait de cette nouvelle.
Selon le dernier bilan de lundi soir concernant l’épidémie de coronavirus, il y a eu 21 nouveaux décès et 1210 nouveaux cas en seulement 24 heures. Au total, la France compte 148 morts et 6 633 cas. Les malades qui ne présentent pas de symptômes aigus ne sont pas comptabilisés. Il est à noter également, qu’environ 400 personnes sont hospitalisées dans un état grave.
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