La colère continue aux Etats-Unis depuis la mort de
George Floyd, qui a été froidement abattu par un policier. Hier soir, lors des manifestations, une équipe de TF1 était sur place et a vécu une expérience pas très agréable…
Une équipe de journaliste de TF1 a été agressée par la police
Depuis le début de manifestations antiracistes, de nombreux affrontements ont lieux entre des civils et les forces de l’ordre. La colère est née après la mort de George Floyd, qui a été tué lors de son interpellation par la police de Minneapolis.
Dans ce contexte très tendu, des journalistes ont été pris à partie dans plusieurs villes des Etats-Unis, souvent agressés par la police, mais aussi par des manifestants. Certains ont été arrêtés ou même visés par des tirs.
Ce dimanche soir, une équipe de TF1 a vécu une terrible expérience. Le caméraman Matthieu Derrien a écrit dans un tweet: « A Minneapolis hier soir, à proximité d’un barrage, la police a tiré une balle en caoutchouc sur notre véhicule en marche côté conducteur, puis nous a arrêtés avec@AmandineAtalaya. Relâchés rapidement heureusement, plus de peur que de mal« .
A Minneapolis hier soir, à proximité d’un barrage, la police a tiré une balle en caoutchouc sur notre véhicule en marche côté conducteur, puis nous a arrêtés avec @AmandineAtalaya . Relâchés rapidement heureusement, plus de peur que de mal pic.twitter.com/hEZtkxyDDF
ADVERTISEMENT — Mathieu Derrien (@MatDerrien) May 31, 2020
La Police ne fait pas de distinction et cherche à se protéger !
La journaliste, Amandine Atalaya, a témoigné pendant le journal télé de TF1: « Il y a eu des arrestations à la pelle, et sans aucune distinction ! Des émeutiers, bien sûr, mais aussi des civils très calmes ou bien des journalistes, comme nous.
Nous commencions à peine notre reportage quand des militaires ont tiré sur notre voiture avec des balles en caoutchouc. Nous avons été arrêtés, menottés, et rassemblés avec beaucoup d’autres habitants dans l’entrée d’une prison, puis nous avons finalement tous été relâchés au bout de deux heures environ ».
Une triste période à passer aux Etats-Unis, qui n’arrive pas à intégrer les communautés dans son pays…
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