Ce jeudi 28 mai, Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé le lancement du plan Angela pour lutter contre le harcèlement de rue.
Celui-ci a été présenté le 21 mai dernier sur France Inter et permet aux femmes qui se sentent en danger de se réfugier dans des bars, restaurants et commerces labellisés pour trouver de l’aide en disant simplement « je demande à voir Angela ».
« L’idée est de créer un réseau de ″lieux sûrs″ qui peuvent protéger les femmes, en partenariat avec ONU Femmes et HeForShe » a déclaré Marlène Schiappa au journal La Croix.
? #PlanAngela contre le #harcèlementderue
? Réseau de lieux sûrs @ONUFemmes
??⚖️ Comparution immédiate en justice / récidivistes
?✈️ 1500 verbalisations
? Formation des conducteurs VTC contre les violences sexuelles
? Arrêts à la demande des bus @l_amf https://t.co/9aBz8ZcYbTADVERTISEMENT — ?? MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) May 28, 2020
L’insécurité des femmes dans les transports
La secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes travaille également pour assurer la sécurité des femmes dans les transports en commun.
Avec le secrétaire d’État aux transports, Jean-Baptise Djebbari, et l’Association des maires de France, Marlène Schiappa souhaite généraliser les arrêts de bus à la demande.
« La nuit et en soirée, les femmes pourront ainsi demander aux conducteurs de bus de s’arrêter entre deux arrêts, pour se rapprocher de son lieu de domicile », a-t-elle expliqué.Par ailleurs, Marlène Schiappa a indiqué vouloir travailler avec les plateformes de VTC afin d’intégrer un module de formation sur les violences sexistes et sexuelles dans l’examen pour devenir chauffeur.
Fin 2019, de nombreuses femmes ont déposé plainte contre des chauffeurs Uber pour agressions sexuelles.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #Ubercestover et les témoignages se multiplient, ce qui signifie que les femmes se sentent également en danger dans ce type de transport.
Le harcèlement de rue pourra être jugé en comparution immédiate
Marlène Schiappa a indiqué au journal La Croix que « le harcèlement de rue pourra désormais être jugé en comparution immédiate« .
« Concrètement, alors que les auteurs peuvent déjà être verbalisés dans la rue dans le cadre d’un flagrant délit ou être condamnés en justice à la suite de plainte pour ″outrage sexiste″, ils seront maintenant détenus jusqu’à leur jugement le jour même en cas de récidive aggravée de faits délictuels », a précisé la secrétaire d’État à l’égalité entre les femmes et les hommes.
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