Marine Le Pen devrait rembourser 300 000 euros pour avoir employé de manière douteuse une assistante lorsqu’elle était eurodéputée.point 124 |
Le pourvoi en cassation dont elle avait fait la demande vient d’être rejeté par la Cour de justice de l’Union Européenne.point 240 |
Le Parlement européen avait demandé en 2016 à la présidente du Rassemblement National (RN) le remboursement de 300 000 euros qu’elle aurait utilisé pour employer Catherine Griset en tant qu’assistante parlementaire.point 202 | 1
Cette dernière avait travaillé uniquement en tant que cheffe du cabinet de Marine Le Pen en France. Ainsi, l’Organisme Antifraude de l’Union Europénne (OLAF) après enquête, révélait qu’elle n’était pas en mesure de démontrer que son assistante assurait des tâches effectives pour elle.
Ce n’est pas la première fois que Marine Le Pen est impliquée dans ce genre d’affaire puisque le Parlement européen lui réclame également 40 000 euros pour l’emploi d’un garde du corps comme assistant.
En février dernier, la cour de Cassation française rejetait des demandes d’annulation d’enquête contre le Front National. Elle est donc mise en examen pour détournement de fonds, abus de confiance et complicité d’abus de confiance.
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