Les professionnels du tourisme et les établissements de loisirs sont invités à les rejoindre.
Manifestation à Paris des restaurateurs, gérants de bars et discothèques
Ce lundi 14 décembre depuis 13 heures, les gérants de bars et discothèques et les restaurateurs ont appelé à participer à un grand rassemblement sur l’Esplanade des Invalides, dans le 7e arrondissement de Paris, pour partager leur colère. Ils ont également invités les traiteurs, les professionnels du tourisme et autres établissements de loisirs à se joindre à eux pour réclamer le droit de travailler à l’État.
Tous ces établissements ont été de nouveau fermés le 30 octobre et une réouverture n’est pas prévue avant le 20 janvier au moins. Toutes ces personnes qui travaillent dans ces domaines veulent partager leur colère en manifestant.
L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) et le Groupement des Indépendants (GNI) ont écrit dans un communiqué : «Sont appelés à se rassembler tous les acteurs, partenaires et professionnels de la filière du tourisme : restaurants, cafés, brasseries, traiteurs, hôtels, discothèques, bowlings et autres établissements de loisirs […] mais aussi tous les prestataires ainsi que l’ensemble des fournisseurs… »point 414 | 1
??Mobilisation nationale des cafés, hôtels, restaurants, discothèques, bowling, traiteurs…et toute la filière et le tourisme et l’évènementiel lundi 14 décembre à partir de 13h Esplanade des Invalides @GNI_CHR @BrasseursFrance @FNB_DCHD @LE_RESEAU_TDF @co_sneg @UNIMEV_FR pic.twitter.com/1PyHHYiRUw
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Une filière et des domaines unis pour faire part de leur colère
En étant unis dans cette difficulté, ils veulent «montrer l’unité de toute une filière pour ses emplois, la pérennité de ses entreprises, les savoir-faire et l’expertise des métiers d’artisanat ».
Plusieurs centaines de restaurateurs, venus de toute la France participent à ce rassemblement. Ils veulent que «le travail et l’investissement, parfois de toute une vie » soit reconnu et que «la valeur ajoutée apportée à l’économie nationale » par leur secteur soit pris en compte.
Des milliers d’emplois et d’entreprises sont en jeu, ces manifestants ne compte donc pas se laisser faire sans rien dire.
Hervé Becam, vice-président de l’Umih, explique qu’il y a «un grand décalage entre les annonces des aides et leur arrivée dans les caisses des entreprises ». Il annonce qu‘il craint «la disparition de 200.000 emplois ».
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