Pour la période de confinement, les gens ne sont pas à la même enseigne… Certains sont dans des maisons avec un jardin, d’autres dans des villas, les moins chanceux dans des appartements en ville et quelques privilégiés sont sur des îles paradisiaques…
Un couple à la chance de devoir rester confiné aux Maldives…
Un couple de jeunes mariés sud-africains, Olivia et Raul de Freitas, s’était offert un séjour de six jours aux Maldives au mois de mars.
Cependant, le voyage de leur vie est tombé au moment où le monde commençait à être paralysé pars le coronavirus. Ils sont tout de même partis le 22 mars car leur agence avait assuré que les ressortissants sud-africains seraient autorisés à revenir, quoi qu’il arrive. Mais le 25 mars, le couple a appris que les aéroports de leur pays fermaient le 26 mars à minuit…
Ils ont donc regardé si il était possible pour eux de rentrer mais avec le temps de vol, les escales et les correspondances c’était mission impossible d’arriver à temps tandis que les Maldives annonçaient aussi la fermeture des vols internationaux…
Le jeune couple a donc décidé de rester sur place et de prolonger leur séjour !
Coincés aux Maldives pendant le confinement !
Olivia et Raul ont donc pris contact avec l’ambassade sud-africaine la plus proche, au Sri Lanka, qui leur a appris que d’autres personnes étaient dans le même cas et que la seule solution pour rentrer était d’affréter un jet privé pour un coût de… 96.000 euros !
La lune de miel du couple s’est donc transformée à ce moment là en un véritable cauchemar car même si la somme est divisée avec d’autres passagers, le prix du billet resterait exorbitant ! Du coup, ils sont restés à l’hôtel où ils sont les seuls clients. Ils ont donc une dizaine de serveurs rien que pour eux, des cours de plongé privés, des activités exclusives…
Mais le 5 avril, alors que la facture commence à être très élevée, l’ambassade leur a annoncé que le séjour prolongé touchait à sa fin. Un bateau est donc venu les chercher afin de les transférer vers un hôtel cinq étoiles avec d’autres sud-africain pour une durée indéterminée…
On peut dire que dans leur malheur, ils ont eu un peu de chance quand même !
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