La crise des « gilets jaunes » n’a pas fini de faire parler d’elle.
C’est au tour de L’ONU de hausser le ton en réclamant une enquête en bonne et due forme à l’État Français pour « usage excessif de la force » à l’encontre des gilets jaunes.
Les violences policières sont dans le collimateur de la Haut-Commissaire en charge des droits de l’homme. L’enquête devra éclaircir les zones d’ombre qui subsistent dans l’usage de la force des policiers pendant les manifestations « gilets jaunes« .
La France se retrouve aux côtés du Zimbabwe et du Soudan
Devant le conseil des droits de l’homme, l’ancienne présidente chilienne Michelle Bachelet déclare: « Nous encourageons le gouvernement (français) à poursuivre le dialogue et demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force »
La politicienne chilienne précise que les manifestants « réclament un dialogue respectueux et de vraies réformes. Et pourtant, dans plusieurs cas, ils sont accueillis par un usage violent et excessif de la force, par des détentions arbitraires, des tortures et même selon certaines informations des exécutions extra-judiciaires ».
L’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN) se saisie de plus de cent cas
L’IGPN a enregistré plus de cent cas d’accusation de violences policières depuis le début des manifestations. Parmi ces cas, on retrouve les manifestants qui ont été blessé par des tirs de lanceur de balle de défense (LBD), l’arme qui a fait beaucoup débat en France ces dernières semaines.