Depuis #MeToo et #balancetonporc, l’opinion publique s’est enfin intéressée de manière prolongée aux abus et violences sexuelles qui occurrent dans la vie des femmes, et par extension, aux violences conjugales.
Que la parole se libère est une excellente chose dont on devrait se féliciter, cependant il semblerait que nous ne soyons toujours pas prêt à entendre toutes les paroles. Très peu d’hommes sont en effet venus raconter leur histoire. Les chiffres indiquent qu’ils existent pourtant bel et bien.
En France, ils sont 80 000 hommes à souffrir de violences conjugales chaque année. D’après le JDD, 34 hommes ont été tués par leur partenaire ou ex-partenaire en 2016, dont 3 au sein d’une relation homosexuelle. Cela représente un décès tous les douze jours. D’autres chiffres indiquent que 92% des femmes ont tué leur compagnon avec une arme, ce chiffre baisse à 73% pour les hommes.
Parmi les éléments déclencheurs, la première raison pour les femmes est une dispute, la seconde est la vengeances après avoir elles-mêmes été victimes de violences, et la dernière est une séparation mal vécue. 60% des femmes ayant tué leur partenaire avaient également subis des violences conjugales.
Les mentalités doivent évoluer, et ne plus être dans ce manichéisme qui veut que l’homme soit uniquement le bourreau et la femme la victime. Les chiffres sont peut-être plus bas, mais il ne s’agit pas d’une compétition, chacun a le droit de témoigner et doit pouvoir le faire sans avoir peur d’être jugé, ou moqué.
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