Les employés de la compagnie pétrolière Shell, en Pennsylvanie, auraient été informés qu’ils ne toucheraient pas leur salaire s’ils n’assistaient pas au discours du président Trump.
Cette information a été révélée par le Pittsburgh Post-Gazette, trois jours après l’événement, à l’usine pétrochimique du comté de Beaver.
Selon le journal, les employés ont reçu une note indiquant que leur présence au rassemblement n’était pas obligatoire, mais que « seuls ceux qui viendront à 7 heures du matin, qui pointeront à la machine avec leur carte d’identité et qui resteront debout pour écouter le président seraient payés. »
Un superviseur de Shell a également écrit à l’un des travailleurs: « tu ne pointes pas, t’es pas payé »
La publication ajoute que ceux qui ne seront pas venus à l’événement n’auraient aucune chance d’avoir des heures supplémentaires hebdomadaires.
Le journal a également déclaré que toute « résistance » pendant l’événement ne serait pas tolérée.
Les propos, relatés par un travailleur auraient été les suivants: «Aucun cri, manifestation, protestation ou autre acte de résistance ne sera tolérée lors de l’événement. »
«Un thème sous-jacent de l’événement est la promotion de la bonne volonté des syndicats. Vos chefs de file du secteur de la construction et vos délégués d’emploi ont accepté de le faire. »
Entouré par des employés vêtus de gilets jaunes, M. Trump a déclaré lors de son passage sur scène: «Les sols des usines de ce pays regorgent de vie. »
« Nos aciéries sont en feu et brillantes. Les chaînes de montage rugissent. »
Il a demandé à la foule: « Je ne pense pas qu’ils se foutent de l’ouest de la Pennsylvanie, n’est-ce pas? »
Au cours de l’événement, Trump a également parlé du crédit contracté par l’usine de 6 milliards et a déclaré: « Cela ne serait jamais arrivé sans nous et surtout vous. »
Grâce à la pression mise sur les travailleurs, Trump a reçu un accueil généralement chaleureux et parfois joyeux chez employés de Shell, il n’avait pas trop le choix…
Un employé a déclaré: «Le président est le président, que nous l’aimions ou non. Nous le respectons pour le titre. »
Un autre a déclaré: «Nous sommes heureux d’avoir des emplois. Notre président travaille dur pour nous offrir une vie meilleure… »
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