Les refuges et associations de protection animale ont fortement été impactées par la crise du coronavirus.
Ils alertent le gouvernement sur leurs difficultés financières, expliquant qu’ils craignent ne plus pouvoir assurer leurs missions.
Les refuges et associations de protection animale lancent un appel au secours
Les refuges et associations de protection animale lancent un appel au secours. La crise du coronavirus les a amené « à bout de souffle ».
Dans le contexte sanitaire actuel, les adoptions se font rares. En revanche, de nombreux animaux sont toujours maltraités et abandonnés. Ces 3 218 associations sont un complément des refuges de la Confédération Nationale Défense de l’Animal ainsi que de la SPA, qui sont eux aussi saturés à cause de la crise du coronavirus.
47 Personnalités demandent un fonds d’urgence pour sauver ces associations
Mardi 26 mai, 47 personnalités ont adressé une lettre ouverte à Emmanuel Macron en demandant de débloquer un fonds d’urgence pour sauver les associations et refuges de protection animale qui sont actuellement « à l’agonie ». Ce fond d’urgence permettrait de sauver plus de 700 refuges et 3000 associations que compte le pays.
47 personnalités demandent à @EmmanuelMacron un fonds d’urgence pour les 775 refuges et au moins 3218 associations de protection animale. #sauvonslesassociations
Lire la lettre : https://t.co/xfimoZpu96@Collectif_Chat @onevoiceanimal #L‘archeDesAssociations pic.twitter.com/Iu3uGlV3SG
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« L’État s’est désengagé depuis des années de ce qui est pourtant une mission d’intérêt général de grande ampleur, souvent difficile et ingrate à accomplir.point 197 | Les associations de protection animale sont à bout de souffle.point 251 |
Elles sont endettées, exsangues, leurs responsables crient leur désespoir alors que le nombre de Français à les solliciter croît de façon impressionnante », écrivent les signataires, dont notamment François Cluzet, Arielle Dombasle, Michel Drucker, ou encore Eddy Mitchell.point 247 | 1
« Nous demandons une aide financière à la hauteur de leur mission, de leur travail et de leur rôle dans la société, » écrivent-ils. Au même titre que les zoos, cirques et centres équestres à qui « le gouvernement a accordé une aide de 19 millions d’euros ».
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