Après la joie de la naissance d’un enfant, vous devez rapidement trouver une solution pour le faire garder.
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Deux choix s’offrent à vous, une nounou à (presque) plein temps, qui vous coûtera presque un salaire, ou vous pouvez opter pour le mettre en crèche.
Le second choix, le plus commun, s’avère subir des problèmes et les professionnels de la petite enfance se plaignent de leur condition de travail…
Une profession qui arrive presque à bout de souffle dû au manque d’effectif des encadrants, le manque de moyen, sur-effectif des enfants, les employés du secteur n’en peuvent plus!
Par-dessus tout ça, le gouvernement cherche à faire une nouvelle réforme afin de définir des critères précis sur le nombre minimum de professionnels au sein d’une crèche ainsi que des mètres carrés nécessaire par enfants. Les professionnels de la petite enfance redoutent que leurs conditions de travail soient dégradées et que les plus petits soient comme dans des « élevages » voir même des « usines à bébés…
Un employé a déclaré: « Comment soutenir les parents dans leur rôle éducatif si nous-mêmes, professionnels de la petite enfance, ne sommes pas soutenus par une hiérarchie et des politiques qui nous en demandent toujours plus et nous donnant de moins en moins de moyens ? »
Pour une autre, qui est à trois ans de la retraite elle témoigne qu’elle a connu une vraie évolution dans l’accueil des enfants et de leur famille et déplore: « Autrefois, les enfants étaient parqués dans leur lit ou dans des transats.
La tâche des adultes était de les laver, de les peser, de les faire manger et dormir.
Tout cela a évolué avec le développement des neurosciences, la prise de conscience de la place de l’enfant dans le collectif et le respect des rythmes.Mais aujourd’hui, à l’aube de ma fin de carrière, j’ai le sentiment d’un retour en arrière
Des réformes contre l’éducation des tout-petits
Depuis la réforme de 2010, qui autorisait les crèches à être en sur-effectif d’enfants tout en abaissant le nombre maximum d’employés qualifiés (puéricultrices, éducateurs de jeunes enfants, auxiliaires de puériculture, infirmiers ou psychomotriciens), la situation ne cesse d’empirer…
Aurélie, une éducatrice déclarait en colère: « Nous avons fait un grand effort, pour nous adapter, pour rester motivés, pour accompagner au mieux les enfants et leurs familles. Mais avec ce nouveau projet de réforme, je crie Halte ! Stop ! Laissez-nous tranquilles. » puis fini en disant: « Depuis que je travaille en crèche, je me suis juré de ne jamais y mettre mes enfants: »
Une assistante maternelle a confié: « Nos conditions de travail sont déplorables, témoigne Jeanne.
Imaginez-vous, vous êtes seule avec votre collègue pour vous occuper de dix enfants qui ont entre 2 mois et demi et 1 an. Pour la plupart, ils ne s’endorment pas tous seuls.Alors vous jouez la pieuvre pour bercer l’un, redonner sa tétine à l’autre et consoler un troisième.
A 11h, ils se mettent tous à crier famine. Et là c’est la course qui commence. On essaie de faire patienter les uns pendant que les autres sont nourris presque au lance-pierre pour que personne n’ait à attendre trop longtemps.On se retrouve à en nourrir certains en 5 minutes, par manque de temps.
»Autant dire que le moral n’est pas au top pour les employés.
Les employés saturent au point de se mettre en arrêt maladie
L’effet boule de neige de situation est que les employés saturent de tout le travail qu’ils doivent accomplir et pour une partie d’entre eux il n’y a pas d’autres solutions que de se mettre en arrêt maladie!
Une employée témoigne de ce qui se passe réellement dans les établissement de petite enfance:
« Tout est à la hauteur des enfants, ce qui est normal, mais quand vous donnez un biberon à même le sol car il n’y a pas de budget pour acheter un deuxième fauteuil, c’est aberrant.
Quand vous donnez le repas aux plus grands et que vous vous retrouvez sur une chaise pour enfant de 2 ans car il n’y a aucun tabouret pour adulte, c’est inadmissible.
Notre métier est bien plus que des changements de couches, c’est la bienveillance l’apprentissage de beaucoup de choses.La majorité des enfants passent plus de temps à la crèche qu’à la maison.
Si les conditions ne sont pas réunies, comment voulez-vous qu’ils soient épanouis ? »La pilule ne passe donc pas, et vous comprendrez que si rien est fait, nos enfants qui sont en crèche connaîtrons ce que du bétail peut vivre en élevage intensif. Espérons que le gouvernement prenne des mesures efficaces pour rétablir le cap!
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