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Les premiers singe-porc hybrides au monde sont nés dans un laboratoire chinois


Deux porcelets avec l’ADN de porc et de singe sont nés dans un laboratoire chinois.

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Les deux animaux ressemblaient à des porcelets, mais leur composition comprenait le matériel génétique des singes cynomolgus dans des parties essentielles de leur corps telles que le foie, les poumons, la rate, la peau et le cœur.

La recherche, qui a utilisé plus de 4 000 embryons pour fabriquer des singe-porc hybrides, aidera de nouvelles études pour trouver des moyens de fabriquer des organes humains chez les animaux pour les transplantations.

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Tang Hai

Les deux porcelets sont malheureusement décédés au bout d’une semaine.

Tang Hai du laboratoire clé de l’état pour les cellules souches et la biologie de reproduction a déclaré à New Scientists : «Il s’agit du premier rapport complet sur des chimères de porcs-singes.»

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Des embryons de porcelets âgés de 5 jours se sont vu injecter des cellules souches de singe qui avaient été modifiées pour avoir une protéine fluorescente afin que les scientifiques puissent savoir où finiraient les cellules.

Wikimedia Commons

Les chercheurs ont dit qu’il n’était pas clair pourquoi les deux porcelets chimères sont décédés mais puisque 8 autres porcelets normaux qui ont reçu des implants sont également décédés, ils pensent qu’il y a un problème avec le processus de FIV.

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De nombreux membres de la communauté scientifique ont mis en garde contre la fabrication de chimères en raison de préoccupations éthiques.

Douglas Munoz, neuro-scientifique à l’Université Queen’s au Canada, a déclaré que de tels projets de recherche «me font vraiment peur sur le plan éthique».

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Il a ajouté: « Pour nous, commencer à manipuler les fonctions de la vie de cette manière sans vraiment savoir comment l’éteindre ou l’arrêter si quelque chose tourne mal me fait vraiment peur. »

Nevodka

Mais la Chine ne montre aucun signe d’arrêt après avoir fait une proposition en juillet de créer des singes avec des cerveaux partiellement d’origine humaine pour mieux étudier les maladies du cerveau.

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Alejandro De Los Angeles, un expert en cellules souches de l’Université de Yale, a écrit que la recherche d’un meilleur modèle animal pour déclencher une maladie humaine a été un «Saint Graal» de la recherche biomédicale.

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Il a ajouté: « Réaliser la promesse de la recherche sur la chimère humain-singe d’une manière éthique et scientifiquement appropriée nécessitera une approche coordonnée. »

Unilad

Source: Daily Mail

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